jeudi 27 janvier 2011

Zone euro : légère amélioration des perspectives

Les perspectives de l'économie de la zone euro s'améliorent quelque peu si l'on se base sur l'évolution récente de l'indice des indicateurs avancés du Conference Board. Cet indice est en hausse en novembre (0,6 %) et en décembre (0,8 %), alors qu'en septembre et octobre, il a peu bougé selon les données publiées aujourd'hui par le CB. De juin à décembre, il a augmenté de 3,0 %, par rapport à 3,2 % les six mois précédents, ce qui permet d'avancer un pronostic de stabilisation de la cadence ou de croissance modérée au cours des mois à venir.

En outre, la Commission européenne a rendu public aujourd'hui les résultats de son Economic Sentiment Index, l'une des composantes des indicateurs avancés pour la zone euro. Cet indice est demeuré stable en janvier par rapport à décembre, mais, ces derniers mois, il est nettement au-dessus de sa tendance à long terme, en raison notamment de l'amélioration continue de la confiance des entreprises du secteur industriel. La confiance des consommateurs fait du surplace ces temps-ci, mais elle suit tout de même la tendance moyenne de long terme.

Dans sa mise à jour des perspectives économiques mondiales, publiée le 25 janvier, le FMI prévoit une croissance de 1,5 % du PIB de la zone euro en 2011, soit un peu moins qu'en 2010 (estimation de 1,8 %). Ce taux dissimule des prévisions de progression de l'activité économique qui varient d'un pays à l'autre : 2,2 % en Allemagne, 1,6 % en France, 1,0 % en Italie et 0,6 % en Espagne.

La progression des prix à la consommation dans la zone euro est une source de préoccupation pour la Banque centrale européenne (BCE), car l'inflation augmente plus rapidement que la cible d'un peu moins de 2 % fixée par la Banque. Elle n'écarte pas la possibilité d'augmenter les taux d'intérêt, même si l'évolution de plusieurs autres indicateurs fondamentaux de l'économie de la zone vont dans le sens de leur maintien aux taux actuels. Les difficultés de financement de la dette publique de plusieurs pays de la zone continuent d'inquiéter et créent aussi des pressions à la hausse sur les taux de financement de cette dette, bien qu'au cours des deux dernières semaines il y ait eu une certaine atténuation des craintes. Mise à jour : aujourd'hui, le 3 février, la BCE a décidé de ne pas modifier les taux d'intérêt.
  

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