L'OCDE a publié, le 21 novembre, ses Perspectives économiques. Son scénario de croissance de la production mondiale en 2020 est plus pessimiste que celui divulgué en octobre dernier par le FMI. Le PIB mondial ne croîtrait que de 2,9 % l'an prochain, soit au même rythme que cette année, selon les économistes de l'OCDE. Il faut retourner à la crise financière qui connut son apogée en 2009, pour obtenir des résultats inférieurs à ceux prévus pour cette année et l'an prochain.
Lien vers les plus récentes Perspectives économiques de l'OCDE
Lien vers les Perspectives de l'économie mondiale du FMI publiées en octobre 2019
Des commentaires sur les indicateurs avancés de l'évolution à court terme de l'économie, ainsi que sur les perspectives et les prévisions économiques, voilà ce que je vous propose de lire dans mon blog. Je ne peux cependant résister à la tentation de commenter parfois d'autres aspects de l'évolution de l'économie.
mardi 26 novembre 2019
samedi 16 novembre 2019
OCDE : croissance stable, mais inférieure à la tendance
Les indicateurs précurseurs de l'évolution de l'économie, compilés par l'OCDE, laissent présager une «... une croissance stable inférieure à la tendance...» au cours des mois à venir.
mardi 10 septembre 2019
Croissance lente de l'économie mondiale
L'économie mondiale continue de croître ces temps-ci, mais à un rythme plutôt lent, selon les plus récents résultats des enquêtes de IHS Markit auprès des gestionnaires d'approvisionnement.
Les indicateurs précurseurs de l'évolution de l'économie mesurés par l'OCDE laissent présager qu'il en sera ainsi également au cours des mois à venir.
Les indicateurs précurseurs de l'évolution de l'économie mesurés par l'OCDE laissent présager qu'il en sera ainsi également au cours des mois à venir.
mercredi 4 septembre 2019
L'inversion de la courbe de rendement des obligations du gouvernement peut-elle causer une récession aux États-Unis?
Nous savons déjà que l'inversion de la courbe de rendement des obligations aux États-Unis est l'un des indicateurs précurseurs de l'avènement d'une récession dans ce pays. Une telle inversion, si elle est durable et non pas de quelques jours, y précède de six mois à vint-quatre mois l'occurrence d'une récession.
Pourquoi et comment en est-il ainsi?
David Wheelock de la Réserve fédérale de St. Louis a examiné cette question.
Les banques versent des intérêts sur les dépôts à court terme, et elles prêtent à long terme. Les bénéfices qu'elles tirent de ces opérations proviennent en bonne partie de la différence entre les taux d'intérêt qu'elles offrent aux déposants et ceux qu'elles retirent des prêts.
Lorsque les taux d'intérêt à court terme deviennent plus élevés que ceux à long terme, situation de courbe inversée des taux d'intérêt, leurs marges bénéficiaires tombent. En conséquence, elles vont prendre moins de risque en ne finançant pas bien des projets d'investissement ou en exigeant des conditions qui ne les rendent plus viables pour bien des promoteurs.
Moins de projets, moins d'activité économique, et un ralentissement économique s'ensuit.
Comme le conclut l'article de Wheelock : «... an inverted yield curve might do more than predict a recession: it might actually cause one.»
L'article disponible à l'adresse qui suit donne plus de précisions à ce sujet :
«Can an inverted yield curve cause a recession?» décembre 2018
Pourquoi et comment en est-il ainsi?
David Wheelock de la Réserve fédérale de St. Louis a examiné cette question.
Les banques versent des intérêts sur les dépôts à court terme, et elles prêtent à long terme. Les bénéfices qu'elles tirent de ces opérations proviennent en bonne partie de la différence entre les taux d'intérêt qu'elles offrent aux déposants et ceux qu'elles retirent des prêts.
Lorsque les taux d'intérêt à court terme deviennent plus élevés que ceux à long terme, situation de courbe inversée des taux d'intérêt, leurs marges bénéficiaires tombent. En conséquence, elles vont prendre moins de risque en ne finançant pas bien des projets d'investissement ou en exigeant des conditions qui ne les rendent plus viables pour bien des promoteurs.
Moins de projets, moins d'activité économique, et un ralentissement économique s'ensuit.
Comme le conclut l'article de Wheelock : «... an inverted yield curve might do more than predict a recession: it might actually cause one.»
L'article disponible à l'adresse qui suit donne plus de précisions à ce sujet :
«Can an inverted yield curve cause a recession?» décembre 2018
mardi 13 août 2019
«People, Power,and Profits» de Joseph Stiglitz
Mon commentaire sur le plus récent livre de Joseph Stiglitz est disponible à :
https://jailuetvous.blogspot.com/2019/08/people-power-and-profits-progressive.html
https://jailuetvous.blogspot.com/2019/08/people-power-and-profits-progressive.html
dimanche 21 juillet 2019
États-Unis : croissance allant de lente à modérée au cours des prochains mois...
... selon la plus récente édition mensuelle des indicateurs précurseurs de l'évolution de l'économie en provenance du Conference Board.
dimanche 7 juillet 2019
La durée de l'expansion économique aux États-Unis et au Canada
Aux États-Unis, l’actuelle
phase d’expansion du cycle économique a égalé, en juin dernier, la durée de la
plus longue expansion connue. En effet, l’expansion amorcée en juillet 2009 a rejoint,
sur le plan de la longévité, celle allant d’avril 1991 à mars 2001, soit 120
mois[1]. Juillet et les mois
suivants viendront donc établir une nouvelle marque, puisque les indicateurs précurseurs
de l’évolution de l’économie américaine ne laissent aucunement présager
l’avènement d’une récession. Ils pointent plutôt vers un tassement du rythme de
croissance.
Au Canada, qu'en est-il?
La phase actuelle
d'expansion du cycle économique a débuté en juin 2009. Sa durée a donc atteint
121 mois en juin dernier. Elle devrait se prolonger dans les prochains mois à
un rythme allant de modeste à modéré. Toutefois, elle est encore loin de
rejoindre la plus longue expansion répertoriée au pays[2]. En effet, l'expansion
allant de mai 1992 à octobre 2008 a duré 198 mois. Au deuxième rang vient
l'expansion survenue d'avril 1961 à octobre 1974, avec 163 mois.
Des ralentissements de
l’activité économique peuvent se présenter au cours d’une phase d’expansion
sans pour autant constituer une récession. La contraction du PIB canadien au
premier semestre de 2015 en est un bon exemple. L’emploi ayant continué de
progresser au cours de cette période et la baisse de la production s’étant
limitée à quelques industries, dans un vote serré, en décembre dernier, le Conseil sur les cycles économiques de
l’Institut C.D. Howe a déterminé que ce ralentissement de la production ne
constituait pas une récession.
Mise à jour du 3 mai 2020 : Dans un communiqué publié le premier mai, le Conseil a déterminé que le Canada est entré en récession en février dernier, ce qui fait que la durée de la plus récente phase d'expansion est de 128 mois.
Mise à jour du 3 mai 2020 : Dans un communiqué publié le premier mai, le Conseil a déterminé que le Canada est entré en récession en février dernier, ce qui fait que la durée de la plus récente phase d'expansion est de 128 mois.
Mise à jour du 10 juin 2020 : Le Comité de datation des cycles économiques du NBER a déterminé le 8 juin qu'une nouvelle récession a débuté en février dernier aux États-Unis. La plus récente phase d'expansion économique dans ce pays aura donc duré 128 mois.
Mise à jour du 31 juillet 2021 : Le 19 juillet, le Comité de datation des cycles économiques du NBER a déterminé que la récession de la pandémie a duré deux mois, soit mars et avril 2020. Elle est ainsi la plus courte récession répertoriée dans la chronologie des cycles économiques aux États-Unis, chronologie qui débute en 1854.
[1]
L’information sur la durée des
phases d’expansion et de récession aux États-Unis est disponible sur la page
web du National Bureau of EconomicResearch.
[2] Les données permettant d’établir la
durée des phases d’expansion au Canada sont disponibles à la page web du Conseil sur les cycles économiques de l’Institut C.D. Howe.
jeudi 23 mai 2019
Économie du Québec : cinquième baisse consécutive de l'IPD
L'Indice précurseur Desjardins (IPD) était en baisse pour un cinquième mois consécutif en mars dernier, selon l'analyse publiée le 23 mai par Desjardins Études économiques. Les économistes de cette institution financière prévoient tout de même que l'économie québécoise progressera de 1,7 % cette année.
lundi 20 mai 2019
Économie mondiale : infléchissement de la croissance à court terme
Infléchissement de la croissance de l'économie dans la zone OCDE au cours des mois à venir : voilà le message à retenir des données sur les indicateurs précurseurs publiés par l'OCDE la semaine dernière. Ce message est valable pour la plupart des pays membres de cet organisme, dont le Canada.
lundi 6 mai 2019
Économie mondiale : tendance à la baisse du rythme de croissance
Les enquêtes mensuelles de IHS Markit auprès des gestionnaires d'approvisionnement des entreprises indiquent de nouveau que le rythme de croissance de l'économie mondiale s'inscrit en baisse.
vendredi 26 avril 2019
Économie du Québec : croissance modeste au cours des mois à venir
L'Indice précurseur Desjardins laisse présager une croissance modeste de l'économie québécoise au cours des prochains mois. En effet, cet indice s'est inscrit en baisse pour un quatrième mois consécutif.
Les économistes de Desjardins prévoient d'ailleurs que le PIB réel du Québec ne progressera que de 1,7 % cette année. Ce résultat serait inférieur à ceux de 2018 (2,1 %) et de 2017 (2,8 %), mais tout de même supérieur à la moyenne obtenue de 2010 à 2016 (1,4 %).
Les économistes de Desjardins prévoient d'ailleurs que le PIB réel du Québec ne progressera que de 1,7 % cette année. Ce résultat serait inférieur à ceux de 2018 (2,1 %) et de 2017 (2,8 %), mais tout de même supérieur à la moyenne obtenue de 2010 à 2016 (1,4 %).
mardi 16 avril 2019
Économie mondiale : le FMI révise à la baisse ses...
...perspectives de croissance pour 2019. La croissance du PIB mondial est maintenant estimée à 3,3 % cette année. Toutefois, le ralentissement de la croissance sera temporaire puisqu'une amélioration, bien que modeste, est prévue à compter du deuxième semestre.
mardi 19 mars 2019
Identifier une récession : un exercice parfois ardu
Des révisions aux
statistiques sur les comptes économiques ont amené le Conseil sur les cycles économiques de l’Institut C.D. Howe à revoir
des déterminations de récession au Canada. En outre, les plus récentes données
économiques, particulièrement celles sur le PIB, ont suscité des interrogations
quant à la possibilité d’une nouvelle récession au pays. Le but, ici, est de
faire le point sur les conséquences des changements aux statistiques et sur ce
que l’horizon laisse entrevoir.
Pour faciliter la
compréhension des paragraphes qui suivent, rappelons que le Conseil définit
ainsi une récession : «a pronounced,
persistent, and pervasive decline in aggregate economic activity». Il
utilise principalement deux variables, soit le PIB réel et l’emploi, et trois
critères, soit la durée, l’ampleur et la portée d’un ralentissement, dans ses
analyses pour établir le début et la fin d’une période de récession dans un
cycle économique. Le Conseil rend habituellement ses décisions en recherchant
le consensus de ses membres. En cas de divergences d’opinion, c’est la majorité
simple qui prévaut.
Statistique Canada a publié,
en août 2017, des révisions au produit intérieur brut (PIB) par trimestre pour
les années 1961 à 1980. Ces révisions ont affecté deux décisions antérieures du
Conseil[1].
La
durée d’une récession passe de un à deux trimestres
Un trimestre a été ajouté à
la récession du milieu des années 1970. Auparavant, le Conseil avait jugé qu’elle
s’était limitée au premier trimestre de 1975. Les données révisées indiquent
que, contrairement à ce que laissaient croire les estimations antérieures, le
PIB réel s’est contracté au quatrième trimestre de 1974. Plus de la moitié des
industries étaient d’ailleurs en baisse ce trimestre-là. Même si l’emploi avait
continué de progresser à la fin de 1974, cela n’a pas été suffisant dans
l’optique du Conseil pour éviter une modification à l’évaluation de ce
trimestre. Comme quoi, même plus de quarante ans plus tard, des révisions aux
données peuvent venir changer la perspective sur un cycle économique.
Une
récession en moins
Les révisions aux données
ont aussi eu pour conséquence d’annuler la décision de récession pour le
premier semestre de 1980. Le PIB avait
pratiquement stagné au premier trimestre et diminué légèrement (-0,2 %) au
deuxième, selon les données antérieures. Les nouvelles données indiquent
maintenant une croissance de 0,3 % de la production au premier et une diminution
de 0,1 % au deuxième. Quant à l’emploi,
il a progressé au cours de ces deux trimestres. Par conséquent, le Conseil a
jugé qu’il n’était plus pertinent de retenir ce semestre dans sa chronologie
des récessions. Déjà, on pouvait s’interroger sur sa détermination initiale
pour cette période tenant compte de sa définition de récession, de la faible
baisse de la production, conjuguée à une hausse de l’emploi, et, plus
récemment, de sa caractérisation du ralentissement au premier semestre de 2015,
sujet sur lequel nous revenons ci-dessous.
La révision des données est,
comme par magie, venue corriger la situation.
Le
ralentissement de 2015 réexaminé
Statistique Canada a aussi
publié, en novembre 2018, des révisions aux données trimestrielles et
mensuelles sur le PIB pour les années récentes.
La contraction du PIB a été nettement plus prononcée au premier semestre
de 2015 que ce qui avait été estimé auparavant. En fait, elle a presque doublé
passant de 0,4 % à 0,7 %. Toutefois, puisque
l’emploi a continué de progresser et que la contraction de la production ne s’est
pas étendue à la majorité des industries, dans un vote particulièrement serré,
le Conseil a jugé que le ralentissement économique au premier semestre de 2015
ne constituait pas une récession. Les principaux arguments de la majorité et
ceux de la minorité des participants au vote sont résumés dans le communiqué du
21 décembre 2018 du Conseil[2]. Ajoutons que la contraction de la production
était concentrée dans les provinces productrices de pétrole, en particulier
l’Alberta dont le PIB réel a diminué de 3,7 % en 2015. Aussi, le PIB réel du
Québec et de l’Ontario, les deux principales économies du Canada, ne s’est pas
contracté au premier semestre de cette année-là.
Le
Canada se dirige-t-il vers une récession à court terme?
Au quatrième trimestre de
2018, le PIB réel du Canada n’a progressé que de 0,1 %, selon les comptes
économiques publiés au début de mars par Statistique Canada. Sur une base
mensuelle, le PIB réel par industrie a diminué quelque peu en novembre et en
décembre derniers, après le sommet atteint en octobre. Quant au nombre
d’employés, il a diminué de 0,1 % en décembre par rapport à novembre dernier,
selon l’Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures travaillées (EERH).
Par contre, l’emploi total a poursuivi sa progression en février dernier, d’après
les résultats de l’Enquête sur la population active (EPA). Il reste à savoir si
l’EERH et l’EPA enverront des signaux concordants sur l’évolution de l’emploi
au cours des prochains mois. Sur la base des données disponibles, il est nettement
prématuré de parler de ralentissement suffisamment prononcé pour anticiper à
court terme la présence d’une récession.
Quant à l’indice mensuel des
indicateurs avancés de l’OCDE pour l’économie canadienne[3],
publié le 11 mars dernier, il laisse présager que l’infléchissement de la
croissance économique se poursuivra au cours des prochains mois.
*La ligne droite représente
la tendance historique à long terme de l’économie canadienne.
Source : OCDE
L’Indicateur précurseur de
l’évolution de l’économie canadienne de l’Institut Macdonald-Laurier, publié le
5 mars dernier, pointe lui aussi vers un ralentissement. Il pourrait être plus
long et plus prononcé que celui du premier semestre de 2015, selon Philip Cross,
chercheur associé à cet institut[4].
Conclusion
Il n’a pas été question ici
des épisodes où il est clair que l’économie canadienne était en récession,
comme en 1981-1982, de 1990 à 1992 et en 2008-2009. L’accent a été mis sur des
cas limites où il y a certes eu ralentissement, mais où il était délicat
d’avancer qu’il y avait bel et bien récession. Les variations relativement
faibles de la production et de l’emploi, des fois dans des directions opposées,
sont venues compliquer l’analyse du Conseil. Se sont ajoutées les révisions aux
données qui ont pu influencer l’interprétation de l’évolution à court terme de
l’économie. Le vote serré sur la caractérisation du ralentissement au premier
semestre de 2015 illustre bien la difficulté d’en venir à une décision dans ces
circonstances. Aussi, s’il est parfois ardu d’identifier ex post
la présence d’une récession, il est hasardeux de les prévoir même en disposant
d’indicateurs précurseurs des points de retournement du cycle économique. S’il
y a un enseignement à retenir, c’est qu’il vaut mieux éviter d’être catégorique
lorsque l’on analyse l’économie à partir de données sujettes à révision et à
interprétation.
lundi 4 mars 2019
Le Québec a-t-il connu une croissance sans création d’emplois en 2018?
En janvier dernier, des
analystes ont affirmé que la croissance économique au Québec avait été
accompagnée d’une stagnation de l’emploi l’année passée. Pour appuyer leurs propos,
ils utilisaient les données de l'Enquête sur la population active (EPA) de
Statistique Canada (SC) pour la période allant de décembre 2017 à décembre
2018. Le graphique présenté ci-dessous donne un aperçu des statistiques qui ont
guidé leurs commentaires sur l’évolution de l’emploi.
Le 27 février
dernier, SC a publié les données de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et
les heures travaillées (EERH). On y apprend que le nombre de salariés au Québec
a augmenté de :
- 2,1 % entre décembre 2017 et
décembre 2018, soit une hausse de 76 000;
- 2,4 % en comparant la
moyenne de 2018 avec celle de 2017, soit une hausse de 86 602.
Ces résultats sont
compatibles avec la progression du PIB réel du Québec estimée à 2,3 % récemment
par l'Institut de la statistique du Québec, lorsque l'on compare les onze
premiers mois de 2018 aux onze premiers de 2017. La progression du PIB pour
l’ensemble de l’année sera connue dans quelques semaines.
Lorsque les données
de l'EPA donnent des résultats surprenants, pour ne pas dire aberrants, il faut
s'interroger sur leur marge d'erreur, tant à la hausse qu'à la baisse, l'EPA
étant basée sur un échantillon de répondants. Il faut aussi se référer à l'EERH
pour fins de comparaison. Les données de l'EERH, basées sur un recensement
d’entreprises, ont d’ailleurs une excellente fiabilité (cote A), selon
SC.
Enfin, en se référant
à l’EPA, il aurait été préférable que les analystes utilisent, à tout le moins,
la moyenne du nombre d’emplois en 2017 pour la comparer à celle de 2018, plutôt
que l’évolution de décembre à décembre. Cela est essentiel, par souci de
cohérence, quand on veut comparer l’évolution de l’emploi et du PIB sur deux
années complètes. En utilisant les moyennes, tant l’emploi total que le nombre
de salariés ont augmenté d’un peu moins de 1 % au Québec en 2018 par rapport à
2017, selon l’EPA.
P.S. : Deux
commentaires ont déjà été publiés ici sur les différences entre l’EPA et
l’EERH :
lundi 11 février 2019
Coup d'oeil sur l'économie mondiale
Les résultats des enquêtes de IHS Markit auprès des gestionnaires d'approvisionnement des entreprises signalent de nouveau un ralentissement du rythme de croissance de l'économie mondiale.
Quant aux indicateurs précurseurs de l'évolution de l'économie au cours des mois à venir, ils pointent de nouveau eux aussi vers un fléchissement de la croissance dans le monde, selon les données de l'OCDE publiées le 11 février.
Quant aux indicateurs précurseurs de l'évolution de l'économie au cours des mois à venir, ils pointent de nouveau eux aussi vers un fléchissement de la croissance dans le monde, selon les données de l'OCDE publiées le 11 février.
mardi 29 janvier 2019
«Une expansion mondiale en perte de vitesse», selon le FMI
Le Fonds monétaire international a publié, le 21 janvier, la mise à jour de ses perspectives de l'économie mondiale. Il y a six mois cette organisation prévoyait que l'économie mondiale allait croître de 3,9 % en 2019. En octobre dernier, cette estimation passait à 3,7 %, et elle est maintenant à 3,5 %. Les économistes du FMI s'inquiètent ces temps-ci de la montée du protectionnisme, de l'endettement public et privé élevé, des conséquences du Brexit et d'un ralentissement plus élevé que prévu en Chine.
mardi 15 janvier 2019
Les indicateurs précurseurs de l'évolution de l'économie mondiale...
..., en provenance de l'OCDE, laissent de nouveau présager un ralentissement de la croissance dans la plupart des grandes économies au premier semestre de cette année.
Inscription à :
Articles (Atom)