mardi 28 janvier 2014

Zone euro : les perspectives continuent de s'améliorer

L'indice des indicateurs avancés de l'évolution de l'économie de la zone euro a augmenté de nouveau en décembre, selon les données et l'analyse publiées le 28 janvier sur le site Internet du Conference Board.

Détails à : http://www.conference-board.org/data/bcicountry.cfm?cid=10

Mise à jour du 5 février : Les indices mensuels PMI de Markit Economics vont également dans le sens d'une amélioration de la conjoncture en zone euro.

Détails à : http://www.markiteconomics.com/Survey/PressRelease.mvc/4746d09c1e8c484db3c99b26fd604bb4

jeudi 23 janvier 2014

Économie américaine : croissance soutenue

L'économie américaine continue de croître à un bon rythme. Le Chicago Fed National Activity Index (CFNAI), indice basé sur 85 indicateurs mensuels, laisse croire qu'elle a crû, au quatrième trimestre de l'an dernier, légèrement plus rapidement que la tendance de long terme.

http://www.chicagofed.org/digital_assets/publications/cfnai/2014/cfnai_january2014.pdf


L'évolution mensuelle et semestrielle des indicateurs avancés du Conference Board laisse présager que la croissance se poursuivra à un rythme soutenu au cours des mois à venir.

http://www.conference-board.org/data/bcicountry.cfm?cid=1


Plusieurs organismes, dont le FMI, la Banque mondiale et le Conference Board, prévoient que le PIB américain devrait progresser d'environ 3 % en 2014, ce qui serait une nette amélioration par rapport à la croissance obtenue en 2013 et estimée à près de 2 %.

Économie canadienne : prévision optimiste de la Banque du Canada

La Banque du Canada prévoit que la croissance économique du pays sera de 2,5 % en 2014, selon son Rapport sur la politique monétaire publié le 22 janvier. Le FMI lui prévoit plutôt une croissance de 2,2 % du PIB dans sa mise à jour du 21 janvier de ses Perspectives de l'économie mondiale. Les organismes consultés par la revue The Economist (édition du 11 janvier) se situent dans un intervalle allant de 1,8 % à 2,9 %, la moyenne étant de 2,3 %. La banque centrale fait donc partie du camp des optimistes, optimisme qui n'est cependant pas appuyé par l'évolution récente des indicateurs avancés de l'Institut Macdonald-Laurier.

Big Mac Index : le dollar canadien encore surévalué

En janvier, le dollar canadien est encore surévalué de 8,4 % par rapport au dollar américain, si l'on se base sur la plus récente comparaison des taux de change en parité de pouvoir d'achat publiée sur le site Internet de The Economist le 23 janvier.

À voir le huard plonger rapidement ces jours-ci, sa surévaluation pourrait bientôt être chose du passé.

Détails à : http://www.economist.com/content/big-mac-index

mardi 21 janvier 2014

Économie mondiale : mise à jour des perspectives de croissance

Dans sa mise à jour des Perspectives de l'économie mondiale publiée le 21 janvier, le FMI prévoit que le PIB mondial devrait croître de 3,7 % en 2014 et de 3,9 % en 2015, une amélioration par rapport à 2013 où la progression de l'activité économique est estimée à 3,0 %. Ces projections sont identiques à celles publiées le 14 janvier par la Banque mondiale.

En comparaison avec ses projections d'octobre dernier, la prévision du FMI pour 2014 est en hausse de 0,1 % et celle de 2015 est inchangée.

lundi 13 janvier 2014

Accélération du rythme de croissance dans les pays de l'OCDE au cours des prochains mois

Les indicateurs avancés mensuels, publiés le 13 janvier sur le site internet de l'OCDE, laissent présager un rythme de croissance plus rapide qu'auparavant dans un grand nombre de pays membres de cette organisation.

Dans les principales économies émergentes, la tendance est à une croissance moins prononcée qu'antérieurement.

Détails à : http://www.oecd.org/fr/std/indicateurs-avances/indicateurscompositesavancesdelocde-miseajourjanvier2014.htm

jeudi 9 janvier 2014

Économie mondiale : un virage récent dans l'évaluation des risques


Un examen des risques à la hausse et à la baisse est devenu, avec le temps, partie intégrante de tout exercice sérieux d’évaluation des perspectives économiques. En période d’incertitude prononcée, l’analyse des risques peut même s’avérer plus intéressante que les résultats des projections en soi.

Le 19 novembre dernier, l’OCDE présentait comme suit sa mise à jour semestrielle de ses Perspectives économiques : «Une croissance peut-être plus vigoureuse, mais des risques plus nombreux». Seulement quelques semaines plus tard, on peut avancer que les risques à la baisse de la croissance prévue de l’économie mondiale se sont atténués. Que s’est-il passé?

Le Budget du gouvernement fédéral américain a fait l’objet d’un compromis au Congrès en décembre dernier. Il reste à régler la hausse du plafond de la dette, mais il serait surprenant que ça barde à ce sujet, étant donné le compromis sur le Budget. Au cours de l’an dernier, la possibilité de la fin graduelle de l’assouplissement quantitatif de la Réserve fédérale faisait baisser les marchés boursiers les jours précédents les rencontres du Federal Open Market Committee (FOMC). Une fois cette décision prise en décembre dernier, les indices ont plutôt poursuivi leur tendance à la hausse, les investisseurs jugeant correcte cette décision tenant compte de l’évolution récente de l’économie américaine.

Le procès verbal de la réunion du FOMC des 17 et 18 décembre 2013, publié le 8 janvier 2014, décrit (en page 21) comme suit les incertitudes et les risques :

«More participants than in September judged the risks to real GDP growth and the unemployment rate to be broadly balanced. A range of factors was cited as contributing to this change in view, including an improved outlook for global financial and economic conditions, a moderation in geopolitical risks, an upgraded assessment of the prospects for consumption growth, and reduced odds of a fiscal impasse. »

 

En outre, la reprise dans la zone euro se consolide, bien que la croissance soit faible. L’éclatement éventuel de cette zone, sujet de préoccupation il y a quelques mois, fait moins couler d'encre. La fragilité des banques inquiète encore, mais on insiste moins là-dessus depuis quelque temps. Le Plan de sauvetage des pays en situation difficile s’est limité à l’Irlande, au Portugal, à la Grèce et à Chypre; et, l’Irlande vient de s’en retirer. Indicateur par excellence de la diminution des risques : le marché obligataire exige un rendement nettement moins élevé qu’auparavant sur les titres émis pour financer la dette des gouvernements des pays de la zone.

 

Dans sa Revue du système financier de décembre 2013, la Banque du Canada résumait ainsi sa perception des risques :

«Depuis la parution de la Revue du système financier de juin, on a observé dans le système financier international des évolutions favorables, qui reflètent en partie certaines indications encourageantes au sujet de l’économie à l’échelle mondiale. Parallèlement, d’importantes vulnérabilités subsistent. Le Conseil de direction estime que le risque global pesant sur la stabilité du système financier canadien a diminué, passant d’élevé à moyennement élevé au cours des six derniers mois.»

La Banque a cependant identifié une nouvelle source de risques : les «Vulnérabilités financières des économies émergentes» où le risque est modéré pour l’instant. L’endettement des Canadiens et le marché du logement demeurent d’autres sources d’inquiétudes pour la banque centrale.

Par ailleurs, l’optimisme quant à la vigueur de l’économie américaine pourrait influencer à la hausse les projections de croissance de l’économie mondiale. Par contre, les perspectives de croissance des principales économies émergentes sont moins bonnes qu’auparavant. S’ajoute à cela les inquiétudes de plus en plus exprimées quant aux conséquences de l’absence de pressions inflationnistes, certains allant même jusqu’à entrevoir un scénario de déflation, en particulier dans la zone euro. Au cours d’une entrevue donnée à CBC News le 7 janvier, le Gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz, a mentionné qu’aucun des modèles utilisés par ses experts ne peut expliquer l’évolution des prix au Canada ces temps-ci. Il a aussi analysé la possibilité d’une baisse des prix et ses conséquences. Quoi qu’il en soit, la dépréciation du dollar canadien, et son effet à la hausse sur le prix des importations, viendra probablement atténuer la désinflation et diminuer les risques de déflation au Canada.

La revue The Economist, dans son édition du 4 janvier dernier (page 8), nous met aussi en garde contre le regain d’optimisme qui s’affiche presque à chaque début d’année depuis la crise financière. Qui plus est, des risques à la baisse moins prononcés ne signifient pas automatiquement croissance plus rapide, mais que les possibilités de dérapage sont moindres.

Enfin, le FMI publiera bientôt sa mise à jour de ses Perspectives de l’économie mondiale. La Banque du Canada rendra publique le 22 janvier son Rapport sur la politique monétaire. Leur évaluation des risques entourant leurs projections de croissance devrait susciter l’intérêt des analystes.

 

 

mardi 7 janvier 2014

Économie canadienne : croissance modeste au cours des prochains mois

Les indicateurs avancés de l'évolution de l'économie canadienne laissent présager une croissance modeste dans les mois à venir. L'indice publié le 6 janvier par l'Institut Macdonald-Laurier va, en effet, dans ce sens. Les plus récentes données de l'indice sont celles de novembre dernier.

Détails  à : http://www.macdonaldlaurier.ca/biggest-us-advance-in-years-drives-mli-leading-economic-indicator-up-0-3-in-november/

Le secteur de la fabrication devrait contribuer à la progression de l'activité économique, si l'on se base sur l'évolution de décembre dernier et des mois antérieurs de l'Indice PMI RBC, publié le 2 janvier sur le site Internet de Markit Economics.

Détails à : http://www.markiteconomics.com/Public/Page.mvc/PressReleases

La Banque du Canada publiera, le 22 janvier prochain, son analyse de la conjoncture canadienne dans son Rapport sur la politique monétaire. Nous aurons alors une évaluation plus complète des tendances et des perspectives de croissance. L'absence de pressions inflationnistes devrait susciter bien des interrogations.