samedi 20 décembre 2014

États-Unis : croissance économique robuste au cours des mois à venir

L'évolution mensuelle et semestrielle de l'indice des indicateurs avancés du Conference Board laisse présager une croissance soutenue de l'activité économique aux États-Unis au cours des prochains mois. La proportion des indicateurs (indice de diffusion) qui contribuent à la hausse de l'indice est très élevée, ce qui reflète bien la solidité de l'expansion.

Toutefois, et comme quoi rien n'est jamais tout à fait certain en ce monde, les plus récents indices PMI de Markit Economics pour les industries américaines de la fabrication (16 décembre) et des services (18 décembre) pointent vers un fléchissement de la croissance à la fin du présent trimestre.   

Lien vers le document pertinent du site Internet du Conference Board :
http://www.conference-board.org/pdf_free/press/TechnicalPDF_5347_1418896809.pdf

Lien vers les récents communiqués de Markit Economics :
http://www.markiteconomics.com/Public/Page.mvc/PressReleases

mardi 16 décembre 2014

Japon : retour de la croissance économique?

Le Japon vient de connaître deux trimestres consécutifs de contraction de son économie. Toutefois, la conjoncture montre des signes d'amélioration ces temps-ci. Les plus récents indices PMI (enquêtes mensuelles auprès des gestionnaires d'approvisionnement), publiés par Markit Economics, vont dans ce sens, bien que la croissance y serait assez modeste. Il en est de même de l'indice des indicateurs avancés du Conference Board pour ce pays qui a légèrement progressé au cours des derniers mois, laissant ainsi présager un certain regain de l'activité.

Lien vers les communiqués récents de Markit Economics, notamment ceux des 3 et 16 décembre :
http://www.markiteconomics.com/Public/Page.mvc/PressReleases


Lien vers le document pertinent du site Internet du Conference Board :
http://www.conference-board.org/pdf_free/press/TechnicalPDF_5339_1418142903.pdf

lundi 8 décembre 2014

Économie mondiale : la croissance sera au rendez-vous au cours des prochains mois

Les indicateurs avancés mensuels de l'OCDE, publiés le 8 décembre, pointent vers une stabilisation de la croissance au cours des prochains mois, une croissance qui sera au mieux modérée. Les États-Unis, le Canada et la zone OCDE, considérée globalement, devraient bien s'en tirer. La zone euro demeurera le maillon faible de la conjoncture internationale. Elle continuera de manquer de tonus, bien qu'elle devrait éviter une contraction de l'activité économique. La baisse de l'activité au Japon pourrait cesser. Les principales économies émergentes seront en mode croissance bien qu'elle sera moins spectaculaire que ce à quoi nous avions été habitués il n'y a pas encore si longtemps.

Lien vers le site de l'OCDE :
http://www.oecd.org/fr/std/indicateurs-avances/indicateurs-composites-avances-de-locde-mise-a-jour-decembre-2014.htm

dimanche 23 novembre 2014

Économie québécoise : amélioration des perspectives, selon l'IPD

L'Indice précurseur Desjardins (IPD)  a connu une cinquième hausse mensuelle importante en septembre dernier, selon les renseignements publiés le 21 novembre sur le site Internet de Desjardins. Cet indice laisse donc présager une amélioration des conditions économiques au Québec au cours des prochains mois.

Selon les économistes de Desjardins, l'économie québécoise devrait croître de 1,8 % en 2015, ce qui serait mieux que cette année (projection de 1,5 %) et que l'an dernier (1,0 %).

Est-ce que cette croissance sera suffisante pour améliorer la situation de l'emploi?

Lien vers le site de Desjardins :

http://www.desjardins.com/ressources/pdf/ipd1114f.pdf

Mise à jour du 27 novembre : L'Institut de la statistique du Québec a indiqué aujourd'hui que le PIB réel du Québec est en hausse de 1,5 % au cours des huit premiers mois de 2014 par rapport à la même période l'an dernier.

Lien vers le communiqué de l'ISQ :

http://www.stat.gouv.qc.ca/salle-presse/communique/communique-presse-2014/novembre/nov1427.html

mercredi 12 novembre 2014

La croissance est toujours au rendez-vous chez plusieurs pays de l'OCDE

Les indicateurs avancés de l'OCDE pointent de nouveau vers une croissance économique stable et modérée au cours des prochains mois chez un grand nombre de pays développés, selon le communiqué mensuel émis le 12 novembre sur le site Internet de cet organisme. Les exceptions sont de nouveau les pays de la zone euro et le Japon où il y a encore des signaux de fléchissement.

Les perspectives à court terme pour les principales économies émergentes semblent s'améliorer, bien que la croissance y sera inférieure à la tendance de long terme.

Lien vers le communiqué de l'OCDE :

http://www.oecd.org/fr/std/indicateurs-avances/indicateurs-composites-avances-de-locde-mise-a-jour-novembre-2014.htm

mercredi 5 novembre 2014

Économie mondiale : ralentissement du rythme de croissance

L'expansion de l'économie mondiale se poursuit ces temps-ci, mais son rythme de progression s'atténue. C'est ce que laissent croire les plus récents résultats des enquêtes auprès des gestionnaires d'approvisionnement (JPMorgan Global Manufacturing & Services PMI), publiés le 5 novembre sur le site Internet de Markit Economics.

http://www.markiteconomics.com/Survey/PressRelease.mvc/7de72a0e9c894224992372cd912bebe2

jeudi 23 octobre 2014

Économie américaine : des indicateurs encourageants en ce 23 octobre

Plusieurs indicateurs publiés le 23 octobre laissent croire que l'économie des États-Unis continue de progresser à un rythme soutenu.

Le Chicago Fed National Activity Index (CFNAI-MA3) indique que la croissance était légèrement supérieure à la tendance en septembre dernier, tout comme au cours des mois précédents.

http://www.chicagofed.org/digital_assets/publications/cfnai/2014/cfnai_october2014.pdf

L'évolution mensuelle et semestrielle de l'indice des indicateurs avancés du Conference Board pointe vers une progression, à tout le moins modérée, de l'activité économique.

http://www.conference-board.org/data/bcicountry.cfm?cid=1

Les données préliminaires du Markit Flash U.S. Manufacturing PMI laissent croire que la fabrication se dirige de nouveau en octobre vers une croissance robuste, malgré des signes de fléchissement de celle-ci.

http://www.markiteconomics.com/Survey/PressRelease.mvc/58fc109c6f304420bc4a7c7cab00b6b8


Les demandes initiales d'assurance-chômage demeurent historiquement basses.

Enfin, les investisseurs sur les marchés boursiers sont optimistes cette semaine par rapport à la semaine dernière.

mardi 14 octobre 2014

Économie québécoise : l'indicateur avancé de Desjardins poursuit sa progression

La progression importante de l'Indice précurseur Desjardins se poursuit, selon l'analyse et les données publiées le 14 octobre sur le site Internet de Desjardins; cela laisse présager une croissance modérée de l'économie québécoise au cours des prochains mois. Les données les plus récentes de cet indice sont celles du mois d'août. Il reste à voir comment l'économie québécoise sera influencée par la morosité ambiante ces jours-ci quant aux perspectives de l'économie mondiale.

Lien vers le document de Desjardins : 

http://www.desjardins.com/ressources/pdf/ipd1014f.pdf

mercredi 8 octobre 2014

Croissance stable et modérée dans bon nombre de pays de l'OCDE

Les indicateurs avancés mensuels de l'OCDE laissent présager une croissance stable et modérée de l'économie au cours des prochains mois chez un bon nombre de pays de l'OCDE, dont le Canada et les États-Unis. Les principales exceptions sont la zone euro et le Japon où la tendance est à un fléchissement de la croissance pourtant déjà faible. L'analyse et les données les plus récentes sur ces indicateurs ont été publiées le 8 octobre à l'adresse :

http://www.oecd.org/fr/std/indicateurs-avances/indicateurs-composites-avances-de-locde-mise-a-jour-octobre-2014.htm

Le 7 octobre, le FMI a publié ses Perspectives de l'économie mondiale. La croissance du PIB mondial ne serait que de 3,3 % cette année, en deça de la tendance, et de 3,8 % l'an prochain. Élément inquiétant, les économistes du FMI signalent une augmentation des risques à la baisse de la croissance. Leurs projections vont dans le même sens que ce que laissent croire les indicateurs avancés de l'OCDE.

http://www.imf.org/external/pubs/ft/weo/2014/02/





vendredi 3 octobre 2014

Économie mondiale : croissance modérée

L'expansion de l'économie mondiale continue à un rythme modéré. C'est ce que laisse croire le J.P. Morgan Global Manufacturing & Services PMI, publié le 3 octobre sur le site Internet de Markit Economics. La fabrication et les services contribuent à la croissance, selon les résultats des enquêtes auprès des gestionnaires d'approvisionnement des entreprises.

Lien vers le communiqué de Markit Economics :

http://www.markiteconomics.com/Survey/PressRelease.mvc/f9fa304d4f7948649dec41faf0ffe0e5

Par ailleurs, le FMI publiera bientôt sa mise à jour de ses Perspectives de l'économie mondiale, ce qui nous donnera une bonne idée de son évaluation de la conjoncture pour les prochains mois et pour l'ensemble de 2015.

mardi 23 septembre 2014

Économie du Québec : des signaux d'amélioration

L'Indice précurseur Desjardins (IPD) laisse présager une amélioration des conditions économiques au Québec au cours des prochains mois. Cet indice a progressé de 0,9 % en juillet, de 1,2 % en juin et de 0,6 % en mai, selon l'analyse publiée le 23 septembre sur le site Internet de Desjardins. Ces progressions de l'IPD sont nettement meilleures que celles des mois antérieurs.

Toutefois, dans leurs Prévisions économiques et financières, mises à jour le 19 septembre, les économistes de Desjardins écrivent ceci : « Les points d'appui se font rares pour l'économie du Québec et la croissance sera modeste au cours des prochains trimestres.» Ils prévoient que le PIB réel augmentera de 1,7 % cette année et de 1,9 % l'an prochain. Si ce scénario se réalise, ce sera tout de même mieux qu'en 2013, où l'économie n'a crû que de 1,1 %.

Lien vers l'IPD :

http://www.desjardins.com/ressources/pdf/ipd0914f.pdf

Lien vers les Prévisions économiques et financières :

http://www.desjardins.com/ressources/pdf/pefm1409-f.pdf

Mise à jour du 29 septembre

L'Institut de la statistique du Québec a publié, le 26 septembre, ses plus récentes données sur le PIB du Québec. Il a crû de 1,4 % au cours du premier semestre de cette année par rapport à la même période l'an dernier. La croissance au premier trimestre a été révisée à la baisse (0,3 % au lieu de 0,6 %). Ainsi, il ne faudrait pas être surpris si les projections de croissance pour l'ensemble de 2014 sont révisées à la baisse au cours des prochaines semaines.

dimanche 7 septembre 2014

Indicateurs de récession


Mon article «Récession : des repères»*, publié le 19 septembre 2011, examinait les concepts de ralentissement, récession, dépression et crise. Je récidive cette fois-ci en mettant l’accent sur les indicateurs retenus pour déterminer si une économie est en récession.

Analystes et journalistes de l’actualité économique, qu’ils soient ou ne soient pas économistes, concluent, souvent et automatiquement, qu’il y a récession dès que le PIB réel d’une économie se contracte au cours de deux trimestres consécutifs. En outre, les politiciens se font parfois tendre le piège de se prononcer sur la définition d’une récession. Leur entourage les amène fréquemment à dire : c’est au moins deux trimestres consécutifs de baisse du PIB réel.

Alors, comment se fait-il que l’une des récessions au Canada n’a duré qu’un trimestre (premier trimestre de 1975), et que la plus récente récession aux États-Unis  (décembre 2007 à juin 2009) a débuté sans que le PIB réel diminue deux trimestres consécutifs au premier semestre de 2008?
La réponse tient au fait que les organismes qui ont la responsabilité de dater les cycles économiques utilisent, en plus du PIB réel, d’autres indicateurs macro-économiques.
Noblesse oblige, commençons par le National Bureau of Economic Research (NBER). Le Comité de datation des cycles d’affaires de cet organisme américain retient le PIB réel, le revenu réel, l’emploi, la production industrielle, le commerce de gros, les ventes au détail et tout autre indicateur qui pourrait, selon les circonstances, éclairer sa décision. [1]

Le Comité de datation des cycles d’affaires  du Centre for Economic Policy Research (CEPR), qui a la responsabilité de dater les récessions pour la Zone euro, utilise lui aussi un ensemble d’indicateurs, dont le PIB réel, l’emploi, l’investissement des entreprises, la production industrielle et la consommation.[2]

Le Conseil sur les cycles d’affaires de l’Institut C. D. Howe retient le PIB réel et l’emploi. Précisons que, depuis 2012, cet organisme a pris le relais de Statistique Canada dans l’identification des récessions au Canada.[3] 


Au Japon, le Comité sur les indicateurs de cycles d’affaires du Economic and Social Research Institute (ESRI) analyse un bon nombre d’indicateurs coïncidents, dont la production industrielle, les ventes au détail et le commerce de gros, et il revient au Président de l’ESRI de rendre une décision quant à l’occurrence d’une récession.

Ces quatre organismes insistent sur l’importance d’examiner non seulement la durée, mais aussi l’ampleur et la portée (degré de propagation à l’ensemble de l’économie) de la baisse de l’activité économique dans la détermination de l’occurrence d’une récession.

Le Conference Board ne joue pas de rôle officiel à cet égard. Toutefois, il emploie le PIB réel et son indice d’indicateurs coïncidents pour un bon nombre de pays. Les variables coïncidentes sont, le plus souvent, l’emploi, la production industrielle et les ventes au détail. L’Economic Cycle Research Institute examine lui aussi les cycles économiques d’un bon nombre de pays, et il emploie la méthode du NBER pour déterminer les périodes de récession.

Pour l’économie du Québec, des économistes de Desjardins ont identifié des récessions, mais uniquement à partir du PIB réel. Cependant, en note de leur document à ce sujet, ils ont tenu à préciser ceci :

«…, deux trimestres consécutifs de baisses du PIB réel ou plus ne correspondent pas nécessairement à une récession. Il faut aussi qu’une réduction importante de l’activité économique caractérise la période. Si la baisse est de faible ampleur, il peut s’agir d’une phase de ralentissement.»[4]



En ce qui concerne les cycles conjoncturels de l’économie mondiale, des économistes du Fonds monétaire international (FMI) utilisent, comme indicateur clé de l’occurrence d’une récession, le PIB mondial réel par habitant pondéré en parité de pouvoir d’achat. Ils examinent aussi la production industrielle, les échanges commerciaux, les flux de capitaux, la consommation de pétrole, le chômage, la consommation par habitant et l’investissement par habitant.[5]
 



Par ailleurs, un point particulièrement faible de l’approche basée sur  deux trimestres  consécutifs de contraction tient au fait que, lors de révisions des données, un trimestre de faible contraction peut bien devenir un trimestre de stagnation ou de croissance faible. Qu’advient-il alors de l’annonce précipitée d’une récession? Elle tombe dans l’oubli ou on l’ignore.




Bien que cette supposée règle des deux trimestres ait les avantages d’être simple, facile à expliquer, automatique et populaire, les spécialistes de l’analyse des cycles économiques la réfutent, ceux-ci préférant exercer leur jugement  à partir d’un certain nombre d’indicateurs et de critères (durée, ampleur et portée).
 
 


Pour conclure, d’où provient cette idée ou croyance que deux trimestres consécutifs de contraction du PIB réel égalent récession?

Il semble qu'elle tire son origine d’une interprétation erronée d’une observation statistique du NBER, durant les années 1960, voulant que les récessions aux États-Unis duraient au moins six mois.[6]

Tenant compte de tout ce qui précède, et en s’inspirant des écrits des organismes compétents, ne serait-il pas approprié de suggérer aux politiciens, ainsi qu’à leurs conseillers, la réponse suivante à une interrogation sur la définition d’une récession :
 
  - C’est une diminution importante de l’activité, propagée à l’ensemble de l’économie, d'une durée d'au moins quelques mois.
 
* Lien vers «Récession : des repères» : http://leblogdejpfsurlesindicateursavances.blogspot.ca/2011/09/la-definition-dune-recession.html

N.B. : La version anglaise de cet article est disponible à : http://jpsblogonleadingindicators.blogspot.ca/2014/12/recession-indicators.html
 




[1] Pour en savoir plus, je recommande au lecteur de consulter la plus récente décision du Comité de datation des cycles d’affaires du NBER ainsi que ses réponses aux questions fréquemment posées à l’adresse :
[2] Le site Internet du CEPR présente les décisions et la méthodologie de son comité de datation des cycles d’affaires à l’adresse : http://www.cepr.org/content/euro-area-business-cycle-dating-committee
[3] Cross, Philip et Philippe Bergevin. «Turning Points: Business Cycles in Canada since 1926». Institut C.D. Howe. Octobre 2012. Disponible à : https://www.cdhowe.org/sites/default/files/attachments/research_papers/mixed/Commentary_366_0.pdf
[4]  Bégin, Hélène et Jonathan Créchet. «Du nouveau pour l’Indice précurseur Desjardins». Desjardins Études économiques. Janvier 2013. Disponible à :
http://www.desjardins.com/fr/a_propos/etudes_economiques/actualites/point_vue_economique/pv011613.pdf
[5] FMI, «Perspectives de l’économie mondiale», avril 2009, encadré 1.1, pages 11 à 15 de la version française. Disponible à :
http://www.imf.org/external/pubs/ft/weo/2009/01/
 
[6] Extrait du document, cité ci-haut, de  Cross et Bergevin en page 4 :
«The notion that a recession is defined by two or more consecutive quarterly declines in GDP has become well entrenched in popular discussions. The origins of the consecutive-declines guideline go back to a mistaken interpretation of a simple statistical observation by the NBER that, in practice, recessions in the United States lasted at least six months (Moore 1967). Lay people, anxious to penetrate the byzantine process used at the time to assess cycles, quickly jumped on this as a rule even though it was just a statistical artifact. Indeed, the NBER itself has never used consecutive quarterly declines in GDP as a definition of a recession.»
 
 

jeudi 24 juillet 2014

Économie mondiale : révision à la baisse des perspectives de croissance

Tout comme le Conference Board, en mai dernier, et la Banque du Canada, à la mi-juillet, le FMI vient de réviser à la baisse ses perspectives de croissance de l'économie mondiale en 2014. Le PIB mondial ne progresserait que de 3,4 % cette année, au lieu de 3,7 % comme prévu en avril dernier, selon la mise à jour des Perspectives de l'économie mondiale publiée le 24 juillet sur le site Internet de cet organisme multilatéral. À 3,4 % cette année, la croissance serait tout de même légèrement supérieure à celle de 2013 (3,2 %).

Les États-Unis et la Russie sont les deux pays où les révisions à la baisse sont les plus importantes. Par contre, les perspectives sont meilleures au Japon et au Royaume-Uni.

Les projections de croissance demeurent nettement meilleures pour les pays émergents que pour les pays dits avancés.

Le FMI précise aussi que «Les risques baissiers continuent de préoccuper.»

Lien vers le site du FMI :
http://www.imf.org/external/french/pubs/ft/weo/2014/update/02/pdf/0714f.pdf

dimanche 20 juillet 2014

Économie du Québec : un signal d'amélioration des perspectives ou simple embellie?

En mai dernier, l'Indice précurseur Desjardins (IPD) a affiché sa meilleure progression depuis le début de l'année, selon l'information publiée le 18 juillet sur le site Internet de Desjardins. S'agit-il d'un présage de meilleures conditions économiques ou tout simplement d'une embellie dans une conjoncture de croissance modeste de l'économie québécoise?

Pour l'instant, l'impulsion nécessaire à une croissance soutenue de l'économie du Québec ne semble pas encore présente, ce qui ne fera que rendre encore plus difficile l'atteinte des objectifs de croissance économique du gouvernement, ainsi que l'atteinte de ses cibles budgétaires.

L'Institut de la statistique du Québec (ISQ) a indiqué le 18 juillet que le PIB du Québec a crû de 1,3 % au cours des quatre premiers mois de cette année par rapport à la même période l'an dernier.

Lien vers l'IPD :
http://www.desjardins.com/ressources/pdf/ipd1407-f.pdf

Lien vers le communiqué de l'ISQ :
http://www.stat.gouv.qc.ca/salle-presse/communique/communique-presse-2014/juillet/juillet1418.html

jeudi 5 juin 2014

Économie mondiale : données encourageantes

Les indices PMI de Markit Economics pointent vers une amélioration de la conjoncture économique dans le monde. Tant la fabrication que les services sont en expansion ces temps-ci, bien que son rythme semble assez modéré. La croissance est particulièrement notable aux États-Unis et au Royaume-Uni, selon le communiqué de Markit du 4 juin.

Détails à : http://www.markiteconomics.com/Survey/PressRelease.mvc/e4a3e6a323e44c3f9d5a30c1d2c99a59

mercredi 28 mai 2014

Régime minceur pour le Rapport sur la politique monétaire


Le «Rapport sur la politique monétaire» (RPM) de la Banque du Canada, publié au début de chaque trimestre, examine l’évolution récente et les perspectives de l’économie mondiale et de l’économie canadienne ainsi que les risques entourant les perspectives d’inflation. La Banque y inclut aussi régulièrement des encadrés ou des annexes portant sur divers sujets. Toutefois, depuis l’édition d’octobre 2013, le RPM est nettement plus court qu’auparavant. Cela peut s’expliquer en partie par des changements à la mise en page, mais, surtout, par l’abandon de la publication d’un bon nombre de graphiques pourtant utiles et intéressants.

En 2012, le RPM avait un minimum de 34 graphiques, en janvier, et un maximum de 40, en octobre, et ce, sans compter ceux des encadrés ou des annexes. En 2013,  les éditions de janvier, avril et juillet avaient respectivement 34, 36 et 37 graphiques; en octobre, on descendit à 27. En janvier et en avril 2014, on passe à 20 graphiques, toujours en excluant encadrés ou annexes. Quant au nombre de pages, il passe de 30 pages et plus jusqu’en juillet 2013, à 27 en octobre dernier, en excluant l’annexe,  à 22 et 26 respectivement en janvier et avril derniers.


Dommage, parce que des graphiques peuvent se substituer à bien des mots pour présenter des faits ou des tendances. Si une image vaut mille mots comme le veut l’adage, un graphique, avec titre et légende explicites, en donne au moins tout autant dans un rapport à contenu économique.
 
Plus court, le RPM sera-t-il davantage consulté qu’auparavant? On peut en douter. Les gens qui veulent une version brève peuvent toujours lire le sommaire présenté en trois pages ou encore le communiqué de presse de la Banque pour les plus pressés. Dans sa version raccourcie, le RPM demeure tout de même un document intéressant à consulter. Il reste à espérer que sa cure minceur est terminée.

Enfin, un article de Dean Debby de la Presse canadienne, publié dans l’édition du 20 octobre 2013, de The Globe and Mail fait référence à un rapport interne  de mars 2012 de la Banque du Canada où il est question des déficiences en rédaction de ses économistes. Diminuer le contenu du RPM n'est pas, selon moi, la solution au problème identifié dans ce rapport interne.

Lien vers le RPM : http://www.banqueducanada.ca/publication/rpm/

  

jeudi 22 mai 2014

Croissance léthargique au Québec au cours des prochains mois

L'Indice précurseur Desjardins laisse présager une croissance faible de l'économie québécoise au cours des mois à venir. Cet indice n'a progressé que de 0,1 % en mars, 0,2 % en février et a fait du surplace en janvier, selon les données publiées le 22 mai sur le site Internet de Desjardins. Toutefois, les économistes de cette institution financière prévoient encore une progression de 1,7 % du PIB du Québec pour l'ensemble de l'année, selon leurs plus récentes projections publiées le 16 mai dernier. Ce scénario de croissance pour 2014 apparait, de plus en plus, particulièrement optimiste.

Détails à :

Pour l'IPD
 http://www.desjardins.com/ressources/pdf/ipd0514f.pdf

Pour les Perspectives économiques et financières
http://www.desjardins.com/ressources/pdf/pefm1405-f.pdf?resVer=1400249231000


Mise à jour du 23 mai

L'Institut de la statistique du Québec a indiqué aujourd'hui que le PIB québécois a progressé de 1,4 % au cours des deux premiers mois de cette année par rapport à la même période en 2013.

http://www.stat.gouv.qc.ca/salle-presse/communique/communique-presse-2014/mai/mai1423.html

mardi 13 mai 2014

Croissance stable chez les pays de l'OCDE au cours des prochains mois

L'OCDE a publié, le 13 mai, ses indicateurs avancés mensuels de l'évolution de l'économie. Ils signalent une croissance stable et soutenue chez les principales économies industrialisées. La progression de l'activité économique chez les principaux membres de cet organisme devrait même être au-dessus de la tendance de long terme au cours des mois à venir. Au Canada, bien que la croissance sera stable, elle pourrait être légèrement inférieure à la tendance.

Par contre, il y aura un ralentissement important de la croissance chez les principales économies émergentes, notamment en Chine, en Inde et au Brésil, si l'on se base sur l'évolution de leurs indicateurs avancés.

Détails à : http://www.oecd.org/fr/std/indicateurs-avances/indicateurs-composites-avances-de-locde-mise-a-jour-mai-2014.htm

mercredi 7 mai 2014

Rythme modéré d'expansion de l'économie mondiale, selon les indices PMI

Les indices PMI, publiés ces derniers jours sur le site Internet de Markit Economics, signalent que la progression de l'activité économique dans le monde continue à un rythme modéré. Toutefois, il y a un ralentissement important au Japon et un fléchissement significatif de la croissance chez plusieurs économies émergentes.

Détails à : http://www.markiteconomics.com/Public/Page.mvc/PressReleases


mardi 6 mai 2014

Perspectives de croissance de l'économie mondiale en 2014

L'OCDE prévoit que le PIB mondial croîtra de 3,4 % cette année, selon ses Perspectives économiques publiées le 6 mai. En avril dernier, le FMI estimait sa progression à 3,6 %. La Banque du Canada est juste un peu moins optimiste avec une projection de 3,3 %, selon son Rapport sur la politique monétaire aussi publié le mois dernier. Rappelons que l'économie mondiale a progressé de 3 % en 2013 et de 3,2 % en 2012, selon le FMI. Ainsi, 2014 ne devrait pas se démarquer de façon significative des deux années précédentes, sauf en Europe où les perspectives sont nettement meilleures cette année qu'auparavant.

Pour plus de détails sur les récentes Perspectives économiques de l'OCDE publiées aujourd'hui :

http://www.oecd.org/fr/presse/l-economie-mondiale-se-renforce-mais-des-risques-importants-demeurent.htm

jeudi 24 avril 2014

Économie américaine : les indicateurs avancés pointent vers une croissance solide en 2014

Le Chicago Fed National Activity Index (CFNAI), publié le 21 avril, laisse croire que l'économie américaine a connu au premier trimestre de cette année une croissance similaire à celle du quatrième de l'an dernier (2,6 % en rythme annuel). La première estimation du Bureau of Economic Analysis (BEA) sera cependant connue le 30 avril.

Que nous suggèrent les indicateurs avancés de l'évolution de l'économie des États-Unis pour les mois à venir?

L'indice du Conference Board, publié le 21 avril, laisse présager une accélération de la croissance. L'indice PMI Flash de Markit Economics (23 avril) pour le secteur de la fabrication va dans le même sens, en particulier le sous-indice des nouvelles commandes. L'indice de l'OCDE (8 avril) signale une croissance soutenue et au-dessus de la tendance de long terme.

Par ailleurs, divers organismes ont récemment révisé leurs projections de croissance du PIB aux États-Unis en 2014. Le FMI et la Banque du Canada prévoient 2,8 %; l'intervalle des estimations des organismes consultés par The Economist (édition du 5 avril) va de 2,2 % à 3,2 %. Pour mémoire, rappelons que l'économie américaine a progressé de 1,9 % l'an dernier.

Les indicateurs avancés et les estimations de croissance sont de bon augure non seulement pour les États-Unis, mais aussi pour l'économie mondiale, l'économie américaine représentant environ un cinquième du PIB mondial.



lundi 21 avril 2014

Canada : les plus récentes projections de croissance économique en 2014

Plusieurs organismes ont récemment publié leurs estimations de croissance de l'économie canadienne cette année. La Banque du Canada l'a légèrement abaissé, la faisant passer de 2,5 % à 2,3 %. Elle rejoint ainsi la projection du FMI dans sa plus récente édition des Perspectives de l'économie mondiale. Les organismes consultés par The Economist (édition du 5 avril) situent leurs projections dans un intervalle allant de 2,0 % à 2,6 %. Quant aux économistes de Desjardins, ils l'estiment à 2,2 %.

Que nous en disent les indices des indicateurs avancés? Celui de l'OCDE pointe vers une croissance stable et modérée, alors que celui du Conference Board du Canada laisse présager une progression assez modeste de l'activité économique au cours des prochains mois.   

lundi 14 avril 2014

Des signaux de faiblesse de la croissance de l'économie du Québec

L'Indice précurseur Desjardins a piétiné ou fait du surplace en janvier (-0,1 %) et février (0,2 %) derniers, selon l'analyse et les données publiées le 14 avril sur le site Internet de Desjardins. Il avait pourtant signalé une amélioration des perspectives à court terme au cours du deuxième semestre de l'an dernier. Il reste à voir si les deux premiers mois de l'année laissent présager un changement de tendance ou tout simplement une légère inflexion temporaire.

Détails à : http://www.desjardins.com/ressources/pdf/ipd0414f.pdf?resVer=1397482761000

mercredi 2 avril 2014

Canada : croissance modeste à l'horizon

L'indice des indicateurs avancés de l'économie canadienne n'a progressé que de 0,2 % en février, soit le même rythme de croissance qu'en janvier et février derniers, selon les données publiées le 31 mars sur le site Internet du Conference Board du Canada. Cela augure, au mieux, d'une croissance modeste de l'économie canadienne au cours des prochains mois.

Toutefois, les perspectives pour le secteur de la fabrication s'améliorent, selon l'enquête mensuelle PMI RBC auprès des directeurs d'achat, dont les plus récents résultats ont été publiés le premier avril sur le site Internet de Markit Economics.

 http://www.markiteconomics.com/Survey/PressRelease.mvc/6e1f16d630d349b5a424aa8c347baeac

lundi 24 mars 2014

États-Unis et Zone euro : des indicateurs positifs

Les données préliminaires de Markit Economics signalent que l'expansion de l'activité dans le secteur manufacturier américain et dans l'économie (manufacturier et services) de la zone euro se poursuit à un rythme soutenu ces temps-ci. Par contre, en Chine, il y a encore fléchissement de la croissance dans la fabrication, selon la même source. Les indices PMI Flash pour ces trois économies ont été publiés le 24 mars.

Détails à :  http://www.markiteconomics.com/Public/Page.mvc/PressReleases

jeudi 20 mars 2014

États-Unis : croissance modérée au cours des prochains mois

L'évolution mensuelle et semestrielle de l'indice des indicateurs avancés du Conference Board pointe vers une croissance modérée de l'économie américaine au cours des prochains mois. Les plus récentes données de cet indice sont celles de février, et elles ont été publiées le 20 mars.

Les projections de croissance du PIB des participants à la plus récente réunion du FOMC, publiées le 19 mars, se situent dans un intervalle allant de 2,1 % à 3,0 %. Sur la base de l'évolution des indicateurs avancés, les projections se rapprochant de la borne inférieure de l'intervalle (2,1 %) semblent plus près que les autres de ce qui pourrait se réaliser.

Détails à : http://www.conference-board.org/data/bcicountry.cfm?cid=1

                 http://www.federalreserve.gov/monetarypolicy/files/fomcprojtabl20140319.pdf

                

mercredi 12 février 2014

L'économie mondiale après la frousse de janvier dernier


Les marchés financiers ont eu la trouille en janvier dernier, et ils ont généré bien des inquiétudes quant à l’évolution de l’économie mondiale. Il n’en faillait pas plus pour que certains observateurs y voient l’avènement de la troisième phase de la crise financière débutée en 2007-2008, à la différence, cette fois-ci, que son épicentre se trouverait dans les économies émergentes, alors qu’il se situait aux États-Unis au cours de la première et en Europe au moment de la deuxième. Ces jours-ci un calme relatif s’est installé, et il peut être intéressant d’examiner les perspectives à court terme à partir des indicateurs avancés (IA) de l’évolution de l’économie.

Les IA retenus par l’OCDE «…continuent de signaler une amélioration des perspectives de croissance dans la plupart des économies avancées», selon le communiqué émis par cet organisme le 10 février dernier. Ceux pour la Chine, le Brésil et la Russie laissent présager une croissance qui avoisinera leur tendance respective de long terme, alors qu’en Inde, elle sera inférieure à la tendance.

Le HSBC Emerging Market Index, aussi publié le 10 février, mais sur le site Internet de Markit Economics, indique un ralentissement de la croissance en ce début d’année, et le sous-indice des nouvelles commandes laisse croire que ce fléchissement se poursuivra à court terme. Rien dans cet indice, désormais mensuel, ne laisse cependant présager que les principales économies émergentes, prises dans leur ensemble, soient au bord du gouffre. Toutefois, la situation demeure préoccupante pour les économies les plus fragiles.

Les indices mensuels des IA du Conference Board pour douze pays, dont la Chine, l’Inde et le Brésil, et la zone euro indiquent que la croissance sera au rendez-vous au cours des prochains mois, bien que son rythme ira de modeste à modéré dans la grande majorité des cas.

Quant au JPMorgan Global Manufacturing & Services PMI, publié le 5 février, il montre que la production et les nouvelles commandes reçues en janvier dernier chez les producteurs de biens et services augurent d’une croissance modérée de l’activité économique mondiale. La fabrication fait mieux que les services ces temps-ci, bien que ces deux grands domaines d’activité contribuent à l’expansion.

Au Canada, les perspectives révélées par les IA de l’OCDE pointent vers une croissance qui se rapproche de la tendance de long terme. L’autre indice de référence, celui  de Philip Cross, maintenant publié par le Conference Board du Canada, laisse présager une croissance plutôt modeste au cours du premier semestre de cette année. Ainsi, pour l’instant, les projections de croissance de l’économie canadienne apparaissent légèrement optimistes. Le Budget du gouvernement fédéral, présenté le 11 février, se base sur une croissance de 2,3 % du PIB réel; en janvier, la Banque du Canada prévoyait 2,5 % et le FMI, 2,2 %; les projections des organismes consultés par The Economist (édition du 8 février) se situent dans un intervalle allant de 2,0 % à 2,8 %.

Au Québec, l’Indice précurseur Desjardins, publié le 12 février, pointe vers une amélioration des perspectives économiques. Les projections de croissance du PIB réel cette année se situent à plus ou moins 2 %.   

Pour revenir à l’économie mondiale, le FMI et la Banque mondiale prévoient une croissance de 3,7 % de son PIB réel cette année, et le Conference Board l’estime à 3,5 %, soit mieux que l’an dernier (près de 3 %). Toutefois, il ne faut pas négliger les risques entourant ces projections, et garder à l’esprit le titre de l’éditorial de The Economist dans son édition du 8 février : «The worlwide wobble» avec en sous-titre «The world economy will have a bumpy 2014. But the recovery is not, yet, at risk».

lundi 10 février 2014

Économie mondiale : mise à jour des projections du Conference Board

Le Conference Board a récemment révisé à la hausse ses perspectives de croissance de l'économie mondiale. Cet organisme prévoit que le PIB mondial devrait progresser de 3,5 % cette année. En novembre dernier, son estimation était à 3,1 %. Sa projection est légèrement inférieure à celles du FMI et de la Banque mondiale publiées en janvier. Ces deux organisations prévoient une croissance de 3,7 % en 2014.


Détails à : http://www.conference-board.org/data/globaloutlook.cfm

mardi 28 janvier 2014

Zone euro : les perspectives continuent de s'améliorer

L'indice des indicateurs avancés de l'évolution de l'économie de la zone euro a augmenté de nouveau en décembre, selon les données et l'analyse publiées le 28 janvier sur le site Internet du Conference Board.

Détails à : http://www.conference-board.org/data/bcicountry.cfm?cid=10

Mise à jour du 5 février : Les indices mensuels PMI de Markit Economics vont également dans le sens d'une amélioration de la conjoncture en zone euro.

Détails à : http://www.markiteconomics.com/Survey/PressRelease.mvc/4746d09c1e8c484db3c99b26fd604bb4

jeudi 23 janvier 2014

Économie américaine : croissance soutenue

L'économie américaine continue de croître à un bon rythme. Le Chicago Fed National Activity Index (CFNAI), indice basé sur 85 indicateurs mensuels, laisse croire qu'elle a crû, au quatrième trimestre de l'an dernier, légèrement plus rapidement que la tendance de long terme.

http://www.chicagofed.org/digital_assets/publications/cfnai/2014/cfnai_january2014.pdf


L'évolution mensuelle et semestrielle des indicateurs avancés du Conference Board laisse présager que la croissance se poursuivra à un rythme soutenu au cours des mois à venir.

http://www.conference-board.org/data/bcicountry.cfm?cid=1


Plusieurs organismes, dont le FMI, la Banque mondiale et le Conference Board, prévoient que le PIB américain devrait progresser d'environ 3 % en 2014, ce qui serait une nette amélioration par rapport à la croissance obtenue en 2013 et estimée à près de 2 %.

Économie canadienne : prévision optimiste de la Banque du Canada

La Banque du Canada prévoit que la croissance économique du pays sera de 2,5 % en 2014, selon son Rapport sur la politique monétaire publié le 22 janvier. Le FMI lui prévoit plutôt une croissance de 2,2 % du PIB dans sa mise à jour du 21 janvier de ses Perspectives de l'économie mondiale. Les organismes consultés par la revue The Economist (édition du 11 janvier) se situent dans un intervalle allant de 1,8 % à 2,9 %, la moyenne étant de 2,3 %. La banque centrale fait donc partie du camp des optimistes, optimisme qui n'est cependant pas appuyé par l'évolution récente des indicateurs avancés de l'Institut Macdonald-Laurier.

Big Mac Index : le dollar canadien encore surévalué

En janvier, le dollar canadien est encore surévalué de 8,4 % par rapport au dollar américain, si l'on se base sur la plus récente comparaison des taux de change en parité de pouvoir d'achat publiée sur le site Internet de The Economist le 23 janvier.

À voir le huard plonger rapidement ces jours-ci, sa surévaluation pourrait bientôt être chose du passé.

Détails à : http://www.economist.com/content/big-mac-index

mardi 21 janvier 2014

Économie mondiale : mise à jour des perspectives de croissance

Dans sa mise à jour des Perspectives de l'économie mondiale publiée le 21 janvier, le FMI prévoit que le PIB mondial devrait croître de 3,7 % en 2014 et de 3,9 % en 2015, une amélioration par rapport à 2013 où la progression de l'activité économique est estimée à 3,0 %. Ces projections sont identiques à celles publiées le 14 janvier par la Banque mondiale.

En comparaison avec ses projections d'octobre dernier, la prévision du FMI pour 2014 est en hausse de 0,1 % et celle de 2015 est inchangée.

lundi 13 janvier 2014

Accélération du rythme de croissance dans les pays de l'OCDE au cours des prochains mois

Les indicateurs avancés mensuels, publiés le 13 janvier sur le site internet de l'OCDE, laissent présager un rythme de croissance plus rapide qu'auparavant dans un grand nombre de pays membres de cette organisation.

Dans les principales économies émergentes, la tendance est à une croissance moins prononcée qu'antérieurement.

Détails à : http://www.oecd.org/fr/std/indicateurs-avances/indicateurscompositesavancesdelocde-miseajourjanvier2014.htm

jeudi 9 janvier 2014

Économie mondiale : un virage récent dans l'évaluation des risques


Un examen des risques à la hausse et à la baisse est devenu, avec le temps, partie intégrante de tout exercice sérieux d’évaluation des perspectives économiques. En période d’incertitude prononcée, l’analyse des risques peut même s’avérer plus intéressante que les résultats des projections en soi.

Le 19 novembre dernier, l’OCDE présentait comme suit sa mise à jour semestrielle de ses Perspectives économiques : «Une croissance peut-être plus vigoureuse, mais des risques plus nombreux». Seulement quelques semaines plus tard, on peut avancer que les risques à la baisse de la croissance prévue de l’économie mondiale se sont atténués. Que s’est-il passé?

Le Budget du gouvernement fédéral américain a fait l’objet d’un compromis au Congrès en décembre dernier. Il reste à régler la hausse du plafond de la dette, mais il serait surprenant que ça barde à ce sujet, étant donné le compromis sur le Budget. Au cours de l’an dernier, la possibilité de la fin graduelle de l’assouplissement quantitatif de la Réserve fédérale faisait baisser les marchés boursiers les jours précédents les rencontres du Federal Open Market Committee (FOMC). Une fois cette décision prise en décembre dernier, les indices ont plutôt poursuivi leur tendance à la hausse, les investisseurs jugeant correcte cette décision tenant compte de l’évolution récente de l’économie américaine.

Le procès verbal de la réunion du FOMC des 17 et 18 décembre 2013, publié le 8 janvier 2014, décrit (en page 21) comme suit les incertitudes et les risques :

«More participants than in September judged the risks to real GDP growth and the unemployment rate to be broadly balanced. A range of factors was cited as contributing to this change in view, including an improved outlook for global financial and economic conditions, a moderation in geopolitical risks, an upgraded assessment of the prospects for consumption growth, and reduced odds of a fiscal impasse. »

 

En outre, la reprise dans la zone euro se consolide, bien que la croissance soit faible. L’éclatement éventuel de cette zone, sujet de préoccupation il y a quelques mois, fait moins couler d'encre. La fragilité des banques inquiète encore, mais on insiste moins là-dessus depuis quelque temps. Le Plan de sauvetage des pays en situation difficile s’est limité à l’Irlande, au Portugal, à la Grèce et à Chypre; et, l’Irlande vient de s’en retirer. Indicateur par excellence de la diminution des risques : le marché obligataire exige un rendement nettement moins élevé qu’auparavant sur les titres émis pour financer la dette des gouvernements des pays de la zone.

 

Dans sa Revue du système financier de décembre 2013, la Banque du Canada résumait ainsi sa perception des risques :

«Depuis la parution de la Revue du système financier de juin, on a observé dans le système financier international des évolutions favorables, qui reflètent en partie certaines indications encourageantes au sujet de l’économie à l’échelle mondiale. Parallèlement, d’importantes vulnérabilités subsistent. Le Conseil de direction estime que le risque global pesant sur la stabilité du système financier canadien a diminué, passant d’élevé à moyennement élevé au cours des six derniers mois.»

La Banque a cependant identifié une nouvelle source de risques : les «Vulnérabilités financières des économies émergentes» où le risque est modéré pour l’instant. L’endettement des Canadiens et le marché du logement demeurent d’autres sources d’inquiétudes pour la banque centrale.

Par ailleurs, l’optimisme quant à la vigueur de l’économie américaine pourrait influencer à la hausse les projections de croissance de l’économie mondiale. Par contre, les perspectives de croissance des principales économies émergentes sont moins bonnes qu’auparavant. S’ajoute à cela les inquiétudes de plus en plus exprimées quant aux conséquences de l’absence de pressions inflationnistes, certains allant même jusqu’à entrevoir un scénario de déflation, en particulier dans la zone euro. Au cours d’une entrevue donnée à CBC News le 7 janvier, le Gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz, a mentionné qu’aucun des modèles utilisés par ses experts ne peut expliquer l’évolution des prix au Canada ces temps-ci. Il a aussi analysé la possibilité d’une baisse des prix et ses conséquences. Quoi qu’il en soit, la dépréciation du dollar canadien, et son effet à la hausse sur le prix des importations, viendra probablement atténuer la désinflation et diminuer les risques de déflation au Canada.

La revue The Economist, dans son édition du 4 janvier dernier (page 8), nous met aussi en garde contre le regain d’optimisme qui s’affiche presque à chaque début d’année depuis la crise financière. Qui plus est, des risques à la baisse moins prononcés ne signifient pas automatiquement croissance plus rapide, mais que les possibilités de dérapage sont moindres.

Enfin, le FMI publiera bientôt sa mise à jour de ses Perspectives de l’économie mondiale. La Banque du Canada rendra publique le 22 janvier son Rapport sur la politique monétaire. Leur évaluation des risques entourant leurs projections de croissance devrait susciter l’intérêt des analystes.

 

 

mardi 7 janvier 2014

Économie canadienne : croissance modeste au cours des prochains mois

Les indicateurs avancés de l'évolution de l'économie canadienne laissent présager une croissance modeste dans les mois à venir. L'indice publié le 6 janvier par l'Institut Macdonald-Laurier va, en effet, dans ce sens. Les plus récentes données de l'indice sont celles de novembre dernier.

Détails  à : http://www.macdonaldlaurier.ca/biggest-us-advance-in-years-drives-mli-leading-economic-indicator-up-0-3-in-november/

Le secteur de la fabrication devrait contribuer à la progression de l'activité économique, si l'on se base sur l'évolution de décembre dernier et des mois antérieurs de l'Indice PMI RBC, publié le 2 janvier sur le site Internet de Markit Economics.

Détails à : http://www.markiteconomics.com/Public/Page.mvc/PressReleases

La Banque du Canada publiera, le 22 janvier prochain, son analyse de la conjoncture canadienne dans son Rapport sur la politique monétaire. Nous aurons alors une évaluation plus complète des tendances et des perspectives de croissance. L'absence de pressions inflationnistes devrait susciter bien des interrogations.