En septembre, les indicateurs avancés de l'OCDE...

 «...signalent que la croissance reste à des niveaux supérieurs à la tendance mais se modère dans la zone OCDE dans son ensemble.»

Cliquez ici pour avoir accès au communiqué du 14 septembre

Coup d'oeil à l'économie mondiale, août 2021

En juillet dernier, l'expansion de l'économie mondiale s'est poursuivie à un bon rythme, selon les résultats des enquêtes de IHS Markit auprès des gestionnaires d'approvisionnement des entreprises. 

Les indicateurs avancés de l'OCDE, publiés le 10 août, laissent présager « des signes d’une modération du rythme de croissance, à des niveaux au-dessus de la tendance, dans la zone OCDE dans son ensemble et dans la plupart des grandes économies » au cours des prochains mois.

Quant au  Fonds monétaire international, fin juillet, ses économistes prévoyaient une croissance de la production mondiale de 6,0 % cette année et de 4,9 % en 2022, après une contraction de 3,2 % en 2020. Toutefois, « ...tant que le virus circule... , la reprise ne sera pas garantie ».

Enfin, dans son édition du 24 juillet dernier (pages 54 et 55), The Economist sous-titrait ainsi son analyse de la conjoncture mondiale : « Depending on where you look, the recovery is either on track or in trouble ».

Perspectives à court terme de l'économie américaine, juin 2021

L'Indice des indicateurs avancés de l'évolution de l'économie américaine du Conference Board laisse présager que sa croissance continuera à un rythme rapide au cours des prochains mois. Les économistes de cet organisme prévoient d'ailleurs que le PIB réel de ce pays affichera une croissance de 6,6 % en 2021.

Quant aux participants à la plus récente rencontre du FOMC (15 et 16 juin), la médiane de leurs projections de progression de l'activité économique s'établit maintenant à 7,0 %, l'intervalle allant de 6,3 % à 7,8 %, en hausse par rapport à celles de mars dernier.

Perspectives économiques mondiales de la Banque mondiale, juin 2021

La Banque mondiale a publié le 8 juin ses Perspectives économiques mondiales. Ses économistes ont révisé à la hausse leurs projections de croissance de la production mondiale. Après une contraction de 3,5 % en 2020, le PIB réel mondial devrait progresser de 5,6 % cette année et de 4,3 % en 2022, selon eux. Toutefois,  « La production restera inférieure aux niveaux pré-COVID, malgré le net rebond des États-Unis et de la Chine. » Ces projections sont semblables à celles des Perspectives économiques de l'OCDE publiées fin mai dernier.

Économie québécoise : l'IPD continue sa progression

 L'Indice précurseur Desjardins laisse présager une croissance soutenue de l'économie québécoise au cours des prochains mois. Les économistes de Desjardins prévoient d'ailleurs une croissance de 6,6 % de son PIB réel cette année, après une contraction de 5,3 % en 2020 due, évidemment, à la pandémie.

Coup d'oeil à l'économie mondiale

La progression de l'activité économique dans le monde s'est accentuée en avril, selon les résultats des enquêtes mensuelles auprès des gestionnaires d'approvisionnement des entreprises publiés le 5 mai par J.P. Morgan et IHS Markit. 

Au début d'avril dernier, les économistes du FMI prévoyaient que la production mondiale augmentera de 6,0 % en 2021 en raison en particulier du maintien de politiques monétaires et fiscales expansionnistes ainsi que de l'impact de la vaccination sur l'ouverture des économies. L'économie mondiale s'était contractée de 3,3 % en 2020, résultat de la pandémie du corona virus.

L'origine du mot « budget »

En ce jour de présentation du budget du gouvernement québécois, voici une brève distraction portant sur l'origine du mot budget.

Le mot celtique-gaulois bulga (signifiant sac) devient, entre autres, bougette (sac contenant des pièces de monnaie) en ancien français. Une fois arrivé en Angleterre, on le prononce boudgett ou bowgette ou boget. Avec le temps, il y prend là sa signification moderne; il y est associé aux finances publiques notamment. À compter de 1733 d’ailleurs, le chancelier de l’Échiquier présente au Parlement l’état annuel des dépenses et recettes publiques en disant en introduction « open the budget ». Le mot revient en France avec ce sens à compter de la deuxième moitié du dix-huitième siècle, en 1768 vraisemblablement. Au Canada, où tradition parlementaire britannique oblige, le mot budget s’est imposé pour désigner la présentation annuelle des ministres des Finances sur les finances publiques aux parlements fédéral et des provinces. Aussi, en référant de façon imagée à sa sacoche à l’époque où elle était ministre des Finances, madame Monique Jérôme-Forget s’inscrivait dans une longue tradition langagière.

Sources

Pruvost, Jean. « La story de la langue française – Ce que le français doit à l’anglais et vice-versa ». Éditions Tallandier, 2020. Pages 56 et 57.

Druon, Maurice. « Les Rois maudits ». Le livre de poche, tome 1, page 361.

Rey, Alain et al. « Dictionnaire historique de la langue française ». Le Robert, 2016. Page 336.

Les perspectives à court terme de l'économie américaine

Le Chicago Fed National Activity Index et les PMI de Markit Economics indiquent que l'économie américaine est en mode croissance ces temps-ci. Cette expansion devrait se poursuivre au cours des prochains mois, selon l'Indice des indicateurs avancés du Conference Board. La prévision médiane de la croissance du PIB réel s'établit à 4,5 % en 2021, selon les compilations de la Fed de Philadelphie à partir des projections de 39 prévisionnistes. 

« The Ages of Globalization » de Jeffrey D. Sachs

 

Souhaitez-vous en apprendre sur l’histoire et les diverses dimensions de la mondialisation? Si oui, offrez-vous la lecture de « The Ages of Globalisation ». Jeffrey Sachs y réussit l’exploit exceptionnel de condenser, en un peu plus de deux cents pages, son analyse d’environ 70 000 ans de ce phénomène.

L’auteur y regroupe en sept périodes les changements marquants de l’aventure  humaine au cours de ces millénaires, allant de la sortie de l’Afrique vers d’autres continents à la révolution digitale du début du vingt-et-unième siècle. Le tableau à la page 6 présente une excellente synthèse des points de démarcation importants entre chaque période que ce soit en matière militaire, d’énergie, d’information, d’agriculture, d’industrie, de transport et de gouvernance. D’ailleurs, les tableaux, graphiques, cartes géographiques et photos abondent dans ce livre, ce qui vient  faciliter l’assimilation de son contenu.

Sachs souligne comment l’interaction de la géographie, de la technologie et des institutions a contribué à l’évolution des sociétés que ce soit sur les plans économique, culturel, politique, religieux, géopolitique, etc.

Son analyse est sans complaisance et sans parti pris. Il sait bien faire la part des choses entre les avantages et les inconvénients de la mondialisation. En outre, les bouleversements et les tragédies qu’il y associe, l’amènent à en tirer plusieurs leçons qu’il transforme ensuite en propositions pour l’avenir. Il fait d’ailleurs plusieurs recommandations dans le chapitre final de son livre pour mieux combiner prospérité, justice sociale, paix et développement durable.

Sachs suggère, à la page 197,  l’équivalent de « The Wealth of Nations » (1776) d’Adam Smith pour le vingt-et-unième siècle, soit « The Sustainable Development of Nations », un concept regroupant des objectifs économiques, sociaux et environnementaux. Peut-être s’agit-il là du titre de l’un de ses prochains livres, lui qui a développé une grande expertise en la matière.

Un beau voyage dans le temps cet ouvrage, accompagné d’une esquisse de plan d’action commun pour le vingt-et-unième siècle.

 

Sachs, Jeffrey D. « The Ages of Globalization ». Columbia University Press, 2020.

La progression de l'économie mondiale a continué...

 ... en décembre dernier, selon les résultats des enquêtes de IHS Markit, auprès des gestionnaires d'approvisionnement des entreprises, publiés le 6 janvier.