Par ailleurs, dans ses plus récentes Perspectives économiques, l'OCDE prévoit que le PIB mondial devrait croître de 3,5 % en 2019, une progression inférieure à celle prévue pour cette année (3,7 %).
Des commentaires sur les indicateurs avancés de l'évolution à court terme de l'économie, ainsi que sur les perspectives et les prévisions économiques, voilà ce que je vous propose de lire dans mon blog. Je ne peux cependant résister à la tentation de commenter parfois d'autres aspects de l'évolution de l'économie.
vendredi 7 décembre 2018
Économie mondiale : l'expansion se poursuit à un rythme modéré
Le J.P.Morgan Global Composite PMI, publié le 6 décembre par IHS Markit, indique que la croissance de l'économie mondiale continue à un rythme modéré ces temps-ci.
Par ailleurs, dans ses plus récentes Perspectives économiques, l'OCDE prévoit que le PIB mondial devrait croître de 3,5 % en 2019, une progression inférieure à celle prévue pour cette année (3,7 %).
Par ailleurs, dans ses plus récentes Perspectives économiques, l'OCDE prévoit que le PIB mondial devrait croître de 3,5 % en 2019, une progression inférieure à celle prévue pour cette année (3,7 %).
dimanche 25 novembre 2018
Économie américaine : perspectives de croissance stable à court terme
Tant les indicateurs avancés du Conference Board que ceux de l'OCDE pointent vers une croissance relativement robuste et stable de l'économie américaine au cours des mois à venir.
Conference Board
OCDE
En outre, les plus récentes Perspectives économiques de l'OCDE, publiées le 21 novembre, prévoient que le PIB réel des États-Unis augmentera de 2,7 % en 2019; ce sera une légère baisse par rapport au rythme de croissance de cette année (2,9 %).
Conference Board
OCDE
En outre, les plus récentes Perspectives économiques de l'OCDE, publiées le 21 novembre, prévoient que le PIB réel des États-Unis augmentera de 2,7 % en 2019; ce sera une légère baisse par rapport au rythme de croissance de cette année (2,9 %).
mardi 20 novembre 2018
Économie du Québec : perspectives de croissance à la baisse
Dans la mise à jour de leurs Perspectives économiques et financières, publiée le 20 novembre, les économistes de Desjardins prévoient que l'économie du Québec devrait croître de 2,0 % en 2019. Ce serait une baisse du rythme de croissance par rapport à cette année, la progression du PIB réel étant estimée à 2,6 %. L'évolution récente de l'Indice précurseur Desjardins (IPD) laisse d'ailleurs présager une croissance modeste au cours des mois à venir.
samedi 3 novembre 2018
La politique commerciale des États-Unis : une histoire marquée par la controverse
Mon commentaire sur le livre de Douglas Irwin «Clashing over Commerce: A History of US Trade Policy» est disponible à :
https://jailuetvous.blogspot.com/2018/10/clashing-over-commerce-history-of-us.html
https://jailuetvous.blogspot.com/2018/10/clashing-over-commerce-history-of-us.html
mardi 25 septembre 2018
Économie du Québec : coup d'oeil sur la conjoncture
L'activité économique au Québec a progressé de 3,1 % au premier semestre de cette année par rapport à la même période en 2017, selon les données publiées le 25 septembre par l'Institut de la statistique du Québec.
Toutefois, l'Indice précurseur Desjardins (IPD) laisse présager une modération du rythme de croissance au cours des mois à venir.
Les économistes de cette institution financière prévoient d'ailleurs que le PIB réel du Québec devrait croître de 2,3 % en 2018 et de 1,9 % en 2019.
Toutefois, l'Indice précurseur Desjardins (IPD) laisse présager une modération du rythme de croissance au cours des mois à venir.
Les économistes de cette institution financière prévoient d'ailleurs que le PIB réel du Québec devrait croître de 2,3 % en 2018 et de 1,9 % en 2019.
vendredi 7 septembre 2018
Mise en perspective sur la procédure de règlement des différends du chapitre 19 de l’ALÉNA
Dans le cadre de la renégociation de l’Accord de
libre-échange nord-américain (ALÉNA), l’Administration américaine veut se
débarrasser du mécanisme de règlement des différends en matière de droits
compensateurs et antidumping (chapitre 19), alors que le Canada semble y
tenir mordicus. Il s’agit là d’un enjeu important des pourparlers
canado-américains, alors que, de son côté, le Mexique aurait lancé la serviette
à ce sujet.
Un
peu d’histoire
Le chapitre 19 est avant tout un compromis. À l’origine,
le Canada cherchait à obtenir, dans le cadre de l’Accord de libre-échange entre
le Canada et les États-Unis (ALÉ), un nouveau régime pour remplacer les recours
commerciaux existants en matière de subvention et de dumping dans les échanges
entre les deux pays. L’objectif était, dans la mesure du possible, de mettre
les entreprises canadiennes à l’abri du harcèlement dont elles faisaient
l’objet dans leurs efforts de positionnement sur le marché américain.
Ne pouvant s’entendre à court terme sur un nouveau régime
commercial, en raison en particulier de la complexité du sujet, les deux pays
ont convenu d’établir, sur une base temporaire, un mécanisme bilatéral de règlement
des différends et de se donner du temps (sept ans à compter de l’entrée en
vigueur de l’accord bilatéral) pour convenir de nouvelles règles en matière de
subventions et de dumping. Ce compromis, obtenu à l’arraché au début d’octobre
1987, est venu sauver le projet d’accord bilatéral de libre-échange.
Au moment de la négociation de l’ALÉNA, il n’y a pas eu
de progrès sur la question des nouvelles règles. Il a alors été convenu de
pérenniser le mécanisme de règlement des différends et de tenir des
consultations, sans échéance précise, en vue d’en venir à un nouvel ensemble de
règles. En 1993, sans pour autant modifier l’ALÉNA, le nouveau gouvernement
canadien a obtenu un engagement d’échéancier pour conclure les consultations
prévues au chapitre 19, engagement qui n’a pas eu toutefois de suite concrète.
Par le détour des négociations commerciales
multilatérales du Cycle d’Uruguay (1986-1994), il y a tout de même eu, dans une
perspective canadienne, des progrès non négligeables qui ont mené à des
changements aux législations internes sur les recours commerciaux, notamment en
matière de subventions. À titre d’exemple, elles ont été modifiées pour tenir
compte des dispositions de l’article 8 de l’Accord
sur les subventions et les mesures compensatoires, l’un des Accords de
l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Cet article est venu, à certaines
conditions, exempter de mesures compensatoires l’aide octroyée à des activités
de recherche, aux régions défavorisées et à l’adaptation d’installations
existantes à de nouvelles normes environnementales.
Pour revenir au processus de règlement des différends du
chapitre 19, l’examen par des groupes d’experts des décisions nationales en
matière de subventions et de dumping a été utile dans bien des dossiers. Par
exemple, peu de temps après l’entrée en vigueur de l’ALÉ, le droit compensateur
américain sur les exportations canadiennes de viande de porc a été annulé à la
suite de la révision par un groupe d’experts de la décision de menace de préjudice de l’International
Trade Commission. En revanche, les succès devant de tels groupes dans le
différend sur le bois d’œuvre n’ont pas pour autant mis un point final à ce
litige, dont les origines remontent aux années 1980.
Des
interrogations sur ce qui s’en vient
La renégociation de l’ALÉNA va-t-elle permettre au Canada
de réaliser son rêve d’un nouveau régime commercial qui rendrait caduc le
mécanisme de règlement des différends du chapitre 19? On peut en douter en
raison notamment des objections que pourrait susciter aux États-Unis un tel
régime d’exception. Il ferait, immanquablement, l’objet de revendications de la
part de nombreux autres partenaires commerciaux ayant des accords ou étant en
négociation actuellement avec ce pays. Aussi, bien des industries américaines
n’accepteraient pas une diminution de leur arsenal pour attaquer leurs
concurrents étrangers.
Des modifications à la procédure du chapitre 19,
proposées au cours des derniers mois par des spécialistes, seront-elles
suffisantes pour amener l’Administration américaine à laisser tomber son opposition à son renouvellement? En voici des
exemples : uniquement des avocats ou des juges à la retraite pourraient
être membres des groupes de révision; plus d’égards que présentement pourraient
être donnés aux façons de faire des instances nationales qui examinent en appel les décisions de
subventionnement et de dumping. Certains sont allés jusqu’à proposer d’inclure
à l’actuel chapitre 20 sur les dispositions institutionnelles l’essentiel des procédures
des chapitres 19 et 11 (règlement des différends entre États et investisseurs)
afin d’atténuer la stigmatisation dont ils font l’objet.
Par ailleurs, l’utilisation récente et de plus en plus
répandue de la section 232 sur la sécurité nationale de la législation
commerciale américaine pour assommer la concurrence étrangère ne risque-t-elle
pas de rendre désuet ou largement inopérant le processus de règlement des différends du chapitre 19? En
effet, nul besoin de faire la preuve de subventionnement ou de dumping et la preuve
de dommage à l’industrie en utilisant cette section où l’Administration dispose
d’une grande marge de manœuvre; par conséquent, aucune base pour recourir à des
groupes d’experts. L’arbitraire à son meilleur!
mercredi 8 août 2018
Économie mondiale : signaux de ralentissement de la croissance au cours des mois à venir
Le J.P.Morgan Global Manufacturing & Services PMI indique que, en juillet dernier, la progression de la production mondiale était à un bas en quatre mois. L'évolution des nouvelles commandes laisse croire que cette tendance se poursuivra du moins à court terme.
Quant aux indicateurs avancés de l'OCDE, publiés le 8 août, ils laissent présager un tassement du rythme de croissance au cours des mois à venir dans la zone OCDE prise comme un tout.
Quant aux indicateurs avancés de l'OCDE, publiés le 8 août, ils laissent présager un tassement du rythme de croissance au cours des mois à venir dans la zone OCDE prise comme un tout.
mardi 17 juillet 2018
Perspectives de l'économie mondiale, selon le FMI
Le FMI a publié, le 16 juillet, la mise à jour de ses Perspectives de l'économie mondiale d'avril dernier. Cet organisme maintient à 3,9 % ses projections de croissance de la production mondiale pour cette année et l'an prochain. Il signale toutefois que «... le risque que les résultats soient inférieurs aux prévisions a augmenté. » en raison des tensions commerciales et financières.
Aux États-Unis, pays instigateur de la montée récente du protectionnisme, les importations devraient augmenter, selon les économistes du FMI, en raison de la progression de la demande intérieure, poussant ainsi à la hausse le déficit commercial. Or, c'est justement ce déficit qui constitue le principal argument du président Trump pour justifier ses mesures de restriction des importations.
Aux États-Unis, pays instigateur de la montée récente du protectionnisme, les importations devraient augmenter, selon les économistes du FMI, en raison de la progression de la demande intérieure, poussant ainsi à la hausse le déficit commercial. Or, c'est justement ce déficit qui constitue le principal argument du président Trump pour justifier ses mesures de restriction des importations.
vendredi 22 juin 2018
Économie américaine : croissance soutenue...pour l'instant
Les résultats préliminaires, publiés le 22 juin, des enquêtes de IHS Markit auprès des gestionnaires d'approvisionnement indiquent que l'activité économique continue de croître à un rythme robuste en juin aux États-Unis.
Les indicateurs précurseurs de l'évolution de l'économie du Conference Board, publiés le 21 juin, suggèrent une modération de la croissance au cours des mois à venir. En effet, la progression mensuelle et semestrielle de ces indicateurs s'est quelque peu atténuée au cours des derniers mois.
Il reste aussi à connaître les conséquences des conflits commerciaux amorcés récemment par les États-Unis sur les résultats macro-économiques de ce pays et de ses partenaires.
Les indicateurs précurseurs de l'évolution de l'économie du Conference Board, publiés le 21 juin, suggèrent une modération de la croissance au cours des mois à venir. En effet, la progression mensuelle et semestrielle de ces indicateurs s'est quelque peu atténuée au cours des derniers mois.
Il reste aussi à connaître les conséquences des conflits commerciaux amorcés récemment par les États-Unis sur les résultats macro-économiques de ce pays et de ses partenaires.
mardi 19 juin 2018
Économie québécoise : perspectives de ralentissement à court terme de la croissance
L'Indice précurseur Desjardins a peu progressé en mars et en avril derniers , selon les renseignements publiés le 19 juin sur le site Internet de Desjardins, ce qui laisse présager une croissance moins vigoureuse de l'activité économique au Québec au cours des mois à venir. Les économistes de cette institution financière prévoient tout de même que le PIB réel du Québec devrait croître d'un peu plus de 2 % cette année.
samedi 16 juin 2018
Coup d'oeil sur l'économie mondiale
L'économie mondiale a continué de progresser à un bon rythme en mai dernier, selon les résultats des plus récentes enquêtes de Markit Economics auprès des gestionnaires d'approvisionnement des entreprises. Il devrait en être ainsi également au cours des prochains mois en tenant compte de l'évolution des nouvelles commandes.
Les indicateurs précurseurs de l'évolution à court terme de l'économie en provenance de l'OCDE pointent vers une croissance stable de l'économie chez ses pays membres pris comme un tout. Les indicateurs équivalents pour les principales économies émergentes offrent, pour leur part, un scénario d'accélération de la croissance.
Le FMI et l'OCDE prévoient que la production mondiale va progresser de 3,9 % en 2018, ce qui serait le taux de croissance le plus élevé depuis 2011 (4,3 %). Quel sera l'impact des conflits commerciaux sur la croissance? Ça reste à voir.
Les indicateurs précurseurs de l'évolution à court terme de l'économie en provenance de l'OCDE pointent vers une croissance stable de l'économie chez ses pays membres pris comme un tout. Les indicateurs équivalents pour les principales économies émergentes offrent, pour leur part, un scénario d'accélération de la croissance.
Le FMI et l'OCDE prévoient que la production mondiale va progresser de 3,9 % en 2018, ce qui serait le taux de croissance le plus élevé depuis 2011 (4,3 %). Quel sera l'impact des conflits commerciaux sur la croissance? Ça reste à voir.
jeudi 19 avril 2018
Économie américaine : croissance solide d'ici la fin de l'année
L'évolution mensuelle et semestrielle des indicateurs avancés du Conference Board pour l'économie américaine pointe de nouveau vers une croissance soutenue de l'activité économique au cours des mois à venir. Cet organisme prévoit d'ailleurs que le PIB réel des États-Unis croîtra de 2,8 % cette année, une projection semblable à celle du FMI (2,9 %).
jeudi 5 avril 2018
Ralentissement de la croissance de l'économie mondiale en mars, selon les PMI
L'expansion de l'économie mondiale s'est poursuivie en mars dernier, selon les résultats des enquêtes de IHS Markit auprès des gestionnaires d'approvisionnement des entreprises (PMI). Toutefois, son rythme de progression a fléchi, et il devrait en être de même au cours des prochaines semaines si l'on se base sur l'évolution des nouvelles commandes.
Les prochains coups de sonde de l'évolution de l'économie mondiale viendront des indicateurs avancés de l'OCDE et des Perspectives de l'économie mondiale du FMI.
Les prochains coups de sonde de l'évolution de l'économie mondiale viendront des indicateurs avancés de l'OCDE et des Perspectives de l'économie mondiale du FMI.
mardi 27 mars 2018
L'expansion de l'économie américaine se poursuit
Le Chicago Fed National Activity Index, publié le 26 mars, indique que l'économie américaine a progressé à un bon rythme au cours des derniers mois. Les résultats préliminaires des enquêtes de IHS Markit auprès des gestionnaires d'approvisionnement signalent qu'il en est de même en mars. Quant aux indicateurs avancés de l'économie américaine, publiés par le Conference Board, leur évolution mensuelle et semestrielle laisse présager que la croissance sera robuste au cours des mois à venir. Ajoutons à cela que la réforme fiscale et les dépenses d'infrastructures devraient contribuer à la croissance de l'activité économique à court et moyen terme.
Ainsi, l'économie américaine survit bien, pour l'instant, au chaos et aux mélodrames quotidiens à la Maison Blanche.
Ainsi, l'économie américaine survit bien, pour l'instant, au chaos et aux mélodrames quotidiens à la Maison Blanche.
jeudi 15 mars 2018
Économie mondiale : l'OCDE révise à la hausse ses projections de croissance
L'OCDE a publié, le 13 mars, une mise à jour de ses Perspectives économiques. Ses prévisions, à la hausse, de croissance pour l'économie mondiale sont identiques à celles publiées par le FMI en janvier dernier. Comme l'indique le tableau présenté ici, les projections ont été révisées à la hausse pour un bon nombre de pays. L'analyse des économistes de cette organisation fait aussi état de risques associés à ces estimations : «... des tensions se font jour qui pourraient menacer l’instauration d’une croissance forte et durable à moyen terme.»
mardi 13 mars 2018
Économie du Québec : nouvelle progression (0,7 %) de l'Indice précurseur...
... Desjardins, ce qui est de bon augure pour l'économie québécoise au cours des mois à venir. D'ailleurs, les économistes de cette institution financière prévoient que le PIB réel du Québec devrait croître de 2,2 % en 2018.
mardi 6 mars 2018
Malgré Trump, l'économie mondiale va bien ces temps-ci
Malgré les semonces et les attaques de Trump et des autres nationalo-populistes, l'économie mondiale continue de croître à un bon rythme, selon les plus récents résultats des enquêtes PMI publiés par IHS Markit. Le sous-indice des nouvelles commandes laisse présager que la croissance continuera d'être solide au cours des mois à venir.
mardi 13 février 2018
Coup d'oeil sur les économies mondiale, canadienne et québécoise
En ces temps de volatilité et de turbulence sur les marchés boursiers, où en est l'économie réelle?
Le JPMorgan Global Manufacturing & Services PMI, publié par IHS Markit, indique que la croissance mondiale s'est poursuivie à un bon rythme en janvier dernier. Les nouvelles commandes sont en progression, ce qui est de bonne augure pour les prochaines semaines.
Les indicateurs avancés de l'évolution de l'économie, publiés par l'OCDE, laissent présager que la croissance sera stable au cours des mois à venir dans les pays membres de cette organisation et chez les principales économies émergentes.
L'économie canadienne devrait connaître un scénario semblable, selon les indicateurs retenus par l'OCDE.
Le JPMorgan Global Manufacturing & Services PMI, publié par IHS Markit, indique que la croissance mondiale s'est poursuivie à un bon rythme en janvier dernier. Les nouvelles commandes sont en progression, ce qui est de bonne augure pour les prochaines semaines.
Les indicateurs avancés de l'évolution de l'économie, publiés par l'OCDE, laissent présager que la croissance sera stable au cours des mois à venir dans les pays membres de cette organisation et chez les principales économies émergentes.
L'économie canadienne devrait connaître un scénario semblable, selon les indicateurs retenus par l'OCDE.
Quant à l'économie québécoise, l'Indice précurseur Desjardins (IPD) affiche de nouveau une augmentation importante, selon l'analyse publiée le 13 février, ce qui laisse croire que son expansion continuera à un bon rythme au premier semestre de cette année.
mardi 23 janvier 2018
Économie mondiale : prévisions optimistes du FMI
Le FMI a publié, le 22 janvier, la mise à jour de ses Perspectives de l'économie mondiale. Si on compare à 2016 (3,2 %), la croissance de l'économie mondiale s'est accélérée en 2017 (3,7 %), et elle connaîtra une progression encore plus rapide cette année (3,9 %) et en 2019 (3,9 %). Le titre de la mise à jour évoque bien la confiance des économistes de cette institution internationale :
«Des perspectives plus prometteuses, des marchés optimistes et des obstacles à surmonter»
Lien vers la page Internet de la publication :
http://www.imf.org/fr/Publications/WEO/Issues/2018/01/11/world-economic-outlook-update-january-2018
«Des perspectives plus prometteuses, des marchés optimistes et des obstacles à surmonter»
Lien vers la page Internet de la publication :
http://www.imf.org/fr/Publications/WEO/Issues/2018/01/11/world-economic-outlook-update-january-2018
mercredi 17 janvier 2018
Économie québécoise : l'Indice précurseur Desjardins de nouveau en hausse
L'Indice précurseur Desjardins a progressé de 0,7 % en novembre dernier, selon le communiqué publié le 17 janvier sur la page Internet de cette institution financière. L'évolution de cet indice au cours des derniers mois laisse présager que l'expansion de l'économie québécoise se poursuivra au cours des mois à venir.
mardi 16 janvier 2018
D'où vient le mot dollar?
Deux lectures récentes m’ont
amené à vouloir en savoir davantage sur l’origine du mot dollar. Il provient du
mot allemand «thaler», écrit avec ou sans «h», selon les sources, régions ou
périodes.
Un thaler est une pièce de monnaie
en argent. Son nom au long était à l’origine Joachimstaler, dont on n’a
conservé que les deux dernières syllabes. Sa matière première provenait au
début d’une mine d’argent de
Joachimsthal, aujourd’hui Jachimov une localité de la République tchèque. C’est
là aussi où cette monnaie fut initialement frappée au début du seizième siècle.
L’utilisation de cette
monnaie se répandit dans le Saint-Empire romain germanique, et elle servit de
moyen d’échange pendant environ quatre siècles. Elle tomba graduellement en
désuétude à partir du dix-neuvième siècle. Aujourd’hui, des Allemands utilisent
encore ce mot pour désigner une pièce de monnaie que l’on lance dans une
fontaine en faisant un vœu.
Mais, comment thaler ou
taler devient-il dollar?
Dans une variante de
l’allemand parlée dans le nord de l’Allemagne et dans l’est des Pays-Bas, «taler»
devient «daler», mot que l’on retrouve aussi chez les Scandinaves. Daler, tout
comme thaler, s’écrit et se prononce ensuite de diverses façons au fur et à
mesure de son usage selon les langues, régions ou périodes : dallder,
dolar, dollar, etc.
Ce sont les Néerlandais (à Nouvelle
Amsterdam devenue plus tard New York) et les Espagnols qui introduisirent cette
monnaie dans les Amériques. En
s’inspirant du dollar espagnol, les États-Unis adoptèrent le mot dollar pour
nommer leur monnaie nationale à la fin du dix-huitième siècle et le Canada fit
de même au milieu du dix-neuvième.
Sources
«The Canadian
Oxford Dictionary», Oxford University Press Canada, édition de 1998, page
411.
Powell, James. «Le dollar canadien : une perspective
historique». Banque du Canada, décembre 2005, page 22.
Rutherfurd, Edward. «New York- The Novel». Anchor Canada, 2009, page 43.
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