L'économie mondiale continue de croître ces temps-ci, mais à un rythme plutôt lent, selon les plus récents résultats des enquêtes de IHS Markit auprès des gestionnaires d'approvisionnement.
Les indicateurs précurseurs de l'évolution de l'économie mesurés par l'OCDE laissent présager qu'il en sera ainsi également au cours des mois à venir.
Des commentaires sur les indicateurs avancés de l'évolution à court terme de l'économie, ainsi que sur les perspectives et les prévisions économiques, voilà ce que je vous propose de lire dans mon blog. Je ne peux cependant résister à la tentation de commenter parfois d'autres aspects de l'évolution de l'économie.
mardi 10 septembre 2019
mercredi 4 septembre 2019
L'inversion de la courbe de rendement des obligations du gouvernement peut-elle causer une récession aux États-Unis?
Nous savons déjà que l'inversion de la courbe de rendement des obligations aux États-Unis est l'un des indicateurs précurseurs de l'avènement d'une récession dans ce pays. Une telle inversion, si elle est durable et non pas de quelques jours, y précède de six mois à vint-quatre mois l'occurrence d'une récession.
Pourquoi et comment en est-il ainsi?
David Wheelock de la Réserve fédérale de St. Louis a examiné cette question.
Les banques versent des intérêts sur les dépôts à court terme, et elles prêtent à long terme. Les bénéfices qu'elles tirent de ces opérations proviennent en bonne partie de la différence entre les taux d'intérêt qu'elles offrent aux déposants et ceux qu'elles retirent des prêts.
Lorsque les taux d'intérêt à court terme deviennent plus élevés que ceux à long terme, situation de courbe inversée des taux d'intérêt, leurs marges bénéficiaires tombent. En conséquence, elles vont prendre moins de risque en ne finançant pas bien des projets d'investissement ou en exigeant des conditions qui ne les rendent plus viables pour bien des promoteurs.
Moins de projets, moins d'activité économique, et un ralentissement économique s'ensuit.
Comme le conclut l'article de Wheelock : «... an inverted yield curve might do more than predict a recession: it might actually cause one.»
L'article disponible à l'adresse qui suit donne plus de précisions à ce sujet :
«Can an inverted yield curve cause a recession?» décembre 2018
Pourquoi et comment en est-il ainsi?
David Wheelock de la Réserve fédérale de St. Louis a examiné cette question.
Les banques versent des intérêts sur les dépôts à court terme, et elles prêtent à long terme. Les bénéfices qu'elles tirent de ces opérations proviennent en bonne partie de la différence entre les taux d'intérêt qu'elles offrent aux déposants et ceux qu'elles retirent des prêts.
Lorsque les taux d'intérêt à court terme deviennent plus élevés que ceux à long terme, situation de courbe inversée des taux d'intérêt, leurs marges bénéficiaires tombent. En conséquence, elles vont prendre moins de risque en ne finançant pas bien des projets d'investissement ou en exigeant des conditions qui ne les rendent plus viables pour bien des promoteurs.
Moins de projets, moins d'activité économique, et un ralentissement économique s'ensuit.
Comme le conclut l'article de Wheelock : «... an inverted yield curve might do more than predict a recession: it might actually cause one.»
L'article disponible à l'adresse qui suit donne plus de précisions à ce sujet :
«Can an inverted yield curve cause a recession?» décembre 2018
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