Les 150 ans de la Confédération en 2017 sont une occasion de se remémorer l'évolution du Canada à bien des égards, et l'économie ne fait pas exception. J’ai préparé de brefs articles pour mettre en perspective l’histoire de l’économie canadienne; celui-ci, le troisième, est un commentaire sur le discours du 28 mars dernier du Gouverneur de la Banque du Canada. Le deuxième porte sur la monnaie, et il a été publié sur ce blog le 15 juin; le premier traite du marché commun, et il a été publié ici le 13 juin.
Dans un
discours prononcé en mars dernier*, Stephen Poloz, gouverneur de la Banque du
Canada (BdC), y est allé d'une synthèse sur l'origine de la prospérité des
Canadiens. Il y souligne l'importance au début de l'exploitation des ressources
naturelles, suivie d'une diversification basée sur les industries de la
fabrication. Il néglige toutefois d'examiner la contribution des industries de
services, sauf les services de transport et une brève référence aux services
financiers. Pourtant, en octobre 2016, le Rapport
sur la politique monétaire de
la BdC signale, à juste titre, que les services sont devenus «le moteur de la
croissance économique» (encadré 4, page 15).
L'essentiel
de son discours porte sur l'importance de l'accès aux marchés extérieurs, de
l'immigration et des investissements étrangers dans le développement de l'économie
canadienne. C'est en quelque sorte une apologie de l'ouverture, gage de
prospérité. Il y signale aussi l'importance de la concurrence dans
l'innovation, source de gains de productivité essentiels à une augmentation du
niveau de vie.
Le
gouverneur Poloz est aussi bien au fait des conséquences de l'automatisation
sur les travailleurs, et il juge «...primordial d'utiliser une partie des gains
apportés par l'ouverture dans le but d'aider ceux qui peinent à s'ajuster aux
forces mondiales.» (page 10 du discours).
* Lien vers le discours du 28
mars 2017 de Stephen S. Poloz, gouverneur de la Banque du Canada, intitulé «Les 150 ans du Canada : il faut tout un monde pour bâtir une nation» :
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